Le mercredi 3 juillet 2024, en Conseil des ministres, le gouvernement a adopté le Programme spécial d’intensification des productions maraîchère et céréalière. Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui et Wilfried Houngbédji, Secrétaire général adjoint du gouvernement ont tenu un point de presse dans l’après-midi de ce même mercredi pour apporter des précisions sur ledit programme.
Depuis sa mise en œuvre et d’ici la fin de la campagne agricole 2024-2025, le Programme spécial d’intensification des productions maraîchère et céréalière devra permettre de produire les spéculations qu’il porte en quantité et en qualité pour assurer leur disponibilité et accessibilité aux populations des villes et campagnes. Au cours du point de presse du mercredi 3 juillet 2024, le ministre en charge de l’Agriculture a présenté les actions innovantes que porte ce programme. Il a confié qu’il s’agit de la facilitation de l’accès aux intrants spécifiques, notamment les semences hybrides à haut rendement et résistantes aux changements climatiques, aux pesticides, aux engrais minéraux, aux biostimulants et biofertilisants, aux pratiques agricoles durables, telles que la gestion intégrée de la fertilité des sols. Le programme favorisera également l’amélioration des infrastructures de productions agricoles telles la culture en milieu contrôlé, les serres, la petite irrigation, l’accès aux équipements et infrastructures de stockage pour minimiser les pertes postes-récoltes, l’amélioration de l’accès aux services de mécanisation agricole, puis la mise en œuvre du conseil agricole dédié et le renforcement des capacités des acteurs par leur professionnalisation aux bonnes pratiques et productions. Le ministre Gaston Dossouhoui a expliqué que le niveau des différentes productions actuelles n’est pas si bas et les innovations que propose ce programme sont déjà mises en œuvre, seulement à petite échelle. Pour lui, grâce à ce programme, le consommateur aura désormais les produits disponibles durablement à prix compétitifs. Le programme veut également renforcer la sécurité alimentaire à travers la disponibilité des vivriers et des produits maraîchers, a complété le porte-parole du gouvernement. La contribution de l’État pour la mise en œuvre du programme est de dix milliards (10.000.000.000) de francs Cfa. Une cagnotte mise à la disposition du Maep et qui pourra augmenter en fonction de l’évolution de la mise en œuvre du programme, a précisé Wilfried Houngbédji.
P. Z. (Coll)