(Une consécration des mesures prises par le gouvernement)
Les mesures prises par le gouvernement en matière de cybersécurité paient leurs fruits. Après ses prouesses au Concours Africa digital forensics 2021 où cinq (05) Béninois ont occupé les cinq (05) premières places, le Bénin vient une fois encore d’être distingué le rapport Global cybersecurity index 2020 de l’Union internationale des télécommunications (Uit).
Le Bénin est passé de la 8èmeà la 6èmenation africainequi fournit des efforts conséquents pour faire obstacle à la cybercriminalité. Le Bénin, selon le rapport Global cybersecurity index 2020 de l’Union internationale des télécommunications (Uit) a effectué un bond de 24 places sur le plan mondial et se hisse à la 56è place. Le Bénin a donc gagné deux places avec un score de 80.06. Le trio de tête est composé de la Mauritanie, de la Tanzanie et du Ghana. Dans le classement global, ce sont les Etats-Unis qui viennent en tête avec un score de 100 points sur 100. Ils sont suivis par le Royaume-Uni. L’Arabie saoudite complète le podium.Cette prouesse du Bénin est le fruit des nombreuses réformes entreprises dans le secteur, notamment, la création de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et la mise en vigueur du Code du numérique. Par ailleurs, l’adhésion du Bénin au Protocole additionnel à la Convention sur la cybercriminalité, ajoutée à d’autres mesures et initiatives impulsées par le président Patrice Talon sont entre autres mesures qui ont favorisé ce classement de l’Union internationale des télécommunications. De même, il faut souligner la lutte implacable que la Police républicaine a engagée contre les cybercriminels depuis quelques années. Le résultat auquel le Bénin a abouti est visiblement le fruit de tous les efforts conjugués pour garantir la sécurité numérique.Le Global cybersecurity index mesure l’engagement et les mesures prises par les Etats pour améliorer la cybersécurité. Il consiste à faire une cartographie des réponses à 82 questions qui couvrent cinq piliers que sont : les mesures légales, les mesures techniques, les mesures organisationnelles, les mesures de développement de capacité et les mesures de coopération. Pour cette édition, les données de 194 Etats ont été prises en compte.
Odi I. Aïtchédji