La session qui a réunit dix-neuf (19) auditeurs exerçant exerçant dans les compagnies en charge de la manutention des marchandises dangereuses en vrac liquide et les administrations maritimes de divers pays du golfe de guinée, a pris fin le vendredi 31 octobre à Cotonou.
Financé par le gouvernement Allemand à travers le ministère fédéral Allemand des affaires étrangères et organisé sous la direction de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (Unitar), le projet Safe Port 2, s’inscrit dans la continuité du premier projet Safe Port. Il est mis en œuvre par l’Institut de Sécurité maritime interrégional (Ismi) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm) et a pour objectif de: fournir aux acteurs clés du secteur administratif et portuaire les connaissances nécessaires à une gestion optimale des marchandises dangereuses en transit dans les ports du Golfe de Guinée, sensibiliser et renforcer les capacités des acteurs du secteur maritime et portuaire dans la prévention et la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité et de renforcer les compétences des femmes dans les métiers de la sécurité, de la sûreté et de la cybercriminalité dans le secteur maritime et portuaire afin de faciliter leur intégration dans les métiers de la sécurité conformément aux exigences de l’égalité des sexes. Pour Aké Lazare Abé, directeur de l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi), lorsqu’on parle de marchandises dangereuses, nous avons un certain nombre de matières qui sont transportées par voie maritime, qui sont transportées soit dans les conteneurs ou soit en vrac, donc du vrac solide, comme le clinker, du vrac liquide, comme l’hydrocarbure. Et donc, ces matières étant des matières chimiques, pour la plupart, présentent un certain nombre de caractéristiques propres qui font qu’elles représentent un danger au cours de leur transport, au cours de leur stockage ou au cours de leur manutention. « Cette initiative revêt une importance toute particulière pour les pays de la sous-région confrontés à la même problématique et dont les activités maritimes constituent des leviers essentiels du développement économique », a laissé entendre Fernand Maxime Ahoyo, préfet maritime du Bénin. « Au sortir de cette formation, nous avons retenu pas mal de choses. Ce qui va nous permettre de transposer sur le terrain », a confié Aucanat Ansia Clitandre, un participant venu du Congo.
Sergino Lokossou



















