Promotion de l’auto-emploi au Bénin : La galerie « Atin Gan » soutenue par l’Anpe ouverte

La galerie « Atin Gan, meubles, déco, art » sise à Abomey-Calavi, précisément au quartier Bidossessi a ouvert ses portes depuis le vendredi 23 décembre 2022. C’était à la faveur d’une cérémonie d’inauguration qui a permis aux responsables de cette société, de laisser à l’appréciation des usagers, leurs produits 100% « made in Bénin ». L’événement est soutenu par l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe).

Réalisés avec du fer pour assurer leur solidité et du bois (teck, daniela et de milena), les meubles (tables à manger, divans, des mobiliers de décoration, des fauteuils de jardin et lits) de la Galerie « Atin Gan » ont été présentés le vendredi 23 décembre 2022 au public lors de son inauguration. Un lot de matériels fabriqués en espace de deux mois. Il s’agit d’une variété de meubles produits au Bénin par la Société Atingan Solutions des frères jumeaux, Franck et Francis  Zanhoundaho. Comme à leur habitude, ces innovateurs démontrent à la face du monde, le génie dont dispose le Bénin pour se révéler. « Quand on commence à transformer nos matières premières ici, on crée de l’emploi », a avancé Franck Zanhoundaho, directeur recherche et développement de la société innovatrice. Ce dernier invite par ailleurs, la population à visiter la galerie aux fins d’y effectuer quelques achats pour que d’ici quelques années, le Bénin se révèle comme un pays producteur de meubles. C’est donc à juste titre qu’ils ont reçu le soutien de l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe). « Je ne peux que me réjouir, saluer, féliciter et encourager le génie créateur de ces jeunes », a déclaré Urbain Amègbédji, directeur général de l’Anpe. A l’entendre, cette entreprise, est une source de création d’emplois. « Nous ne pouvons créer de l’emploi que par la création d’entreprises qui recrutent des jeunes. Mais pour que cela avance et que de nombreux jeunes sortent du chômage, nous devons abandonner nos vieilles habitudes qui consistent à penser que tout ce qui est bon vient de l’extérieur». 

Karol Sékou (Coll)