(Béninois et Burkinabé satisfaits de la formation à Porto-Novo)
A l’initiative de la Fédération béninoise de triathlon (Fébétri) dirigée par Richard Assah, une vingtaine de techniciens béninois, burkinabè et autres ont reçu les fondamentaux pour la formation des jeunes talents à la disposition du triathlon africain. C’est à travers une formation internationale des entraîneurs de niveau I de triathlon qui s’est déroulée à Porto-Novo.
Sous la direction de l’expert français Laurent Massias, les participants ont été outillés pour former les triathlètes dans leurs pays respectifs. A en croire le formateur, tout s’est déroulé dans une ambiance agréable. « C’est toujours avec beaucoup de plaisir que je reviens en Afrique, particulièrement au Bénin où je suis très bien accueilli à chaque fois. C’est la troisième fois que je viens au Bénin. Il y a eu de l’interactivité durant toutes ces présentations qui ont été faites et ça, c’est très appréciable. Vous êtes coach, et vous savez tout ce qu’il faut pour devenir triathlète », a déclaré Laurent Massias, connu sous sa casquette de Directeur technique national de la Fédération française de triathlon. Pour sa part, Richard Assah, président de la Fébétri, a invité les désormais nouveaux entraîneurs niveau I de triathlon à se cultiver davantage afin de mettre à jour leurs connaissances au fur et à mesure que ce sport se développe. « Chers stagiaires, il y a quatre jours, nous étions ensemble pour un objectif commun, et cet objectif n’est rien d’autre que le développement de notre discipline sportive commune, le seul sport en trois comme j’ai l’habitude de le dire : le triathlon », a-t-il lâché avant de remercier ces techniciens qui ont démontré pendant les quatre jours de formation, leur volonté d’accompagner le développement du triathlon mondial. « Je voudrais vous remercier pour la disponibilité. Dès que vous avez fini de faire l’apprentissage, il faudrait que cela finisse par une compétition », a-t-il exhorté. À travers la voix du major de cette 2ème session de formation, Olakounlé Bruno Salako, les participants ont dit leur satisfaction. « Merci à tous les membres de la Fédération béninoise de triathlon qui ont mis les petits plats dans les grands pour que cet événement puisse être à ce niveau. Au nom de tous les stagiaires qui ont participé à cette formation, nous disons à monsieur l’expert, un grand merci pour tout ce que nous avions pu acquérir et surtout lors de la compétition », s’est-il exprimé. Aussi, a-t-il reconnu que le diplôme n’est pas gagné d’avance. « Ça n’a pas été facile, mais nous avions pu essayer d’élever encore une fois, avec les moyens de bord, le triathlon et chacun ici peut repartir pour dire j’ai appris quelque chose », a apprécié Olakounlé Bruno Salako. Comme toujours, le ministère des Sports reste fier des efforts du Comité exécutif de la Fébétri. « C’est une grande joie. On peut vous dire que c’est avec une grande satisfaction que nous, délégation du ministère des sports, avons suivi le déroulement de ce stage de formation des entraîneurs niveau 1 de triathlon. C’est le lieu pour nous de féliciter le Comité d’organisation notamment le président de la Fédération qui a œuvré pour la tenue effective de cette formation », a salué Achille Mékpé du ministère des Sports. Après ce nouveau cap franchi par la Fébétri, c’est reparti pour la vulgarisation du triathlon au Bénin, dans la sous-région et dans le monde.
Karol B. Sékou (Coll)