Sous la houlette du président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, la représentation nationale a usé de ses prérogatives de contrôle de l’action gouvernementale pour écouter dans l’après-midi du jeudi 16 mai 2024, la ministre de l’Industrie et du commerce, Shadiya Assouman, sur la préoccupation du député Oumarou Lafia Boubakary. Le sujet évoqué par l’élu du peuple est relatif à la production et la commercialisation de boissons frelatées au Bénin.
Ce phénomène est une problématique qui suscite des inquiétudes quant à la santé publique et à la qualité des produits disponibles sur le marché et nécessite des mesures réglementaires appropriées. « D’où proviennent ces boissons frelatées ? Pourquoi leur trafic échappe-t-il au contrôle des forces de l’ordre ? Quels sont les moyens et les technologies dont dispose le gouvernement pour détecter les produits frelatés? Voilà autant de questions auxquelles la ministre de l’Industrie et du commerce, Shadiya Assouman, a apporté des éclaircissements. Pour la ministre Shadiya Assouman, ces produits frelatés proviennent directement des pays limitrophes. A cet effet, dans les directions départementales du commerce, des milliers de vivres sont saisis. « Très souvent d’ailleurs, à chaque mois, j’ai également signé un arrêté portant interdiction de la production, importation et distribution des boissons alcoolisées et surtout conditionnées en sachet plastique », a-t-elle confié. Elle a rassuré les députés de ce que son département ministériel ne cesse de déployer assez d’énergie pour mettre fin à ces dérives. La veille sera plus accrue en vue de nettoyer l’écurie.
Martial Agoli-Agbo (Br Ouémé-Plateau)