Offrir au Bénin sa première participation à une phase finale de Coupe du monde est un rêve qui mérite d’être réalisé. C’est l’ambition que nourrit l’international béninois Jodel Dossou, une ambition qu’il a dévoilée lors de son intervention sur l’émission « Canal Sport » de Canal 3 Bénin.
Le lundi 10 février dernier, l’international béninois est intervenu sur l’émission sportive de la télévision privée béninoise Canal 3 Bénin. Abordant les éliminatoires de la Coupe du monde dont les prochaines journées vont démarrer en mars prochain, Jodel Dossou a révélé que l’objectif des Guépards est d’offrir au pays, sa première qualification à une phase finale de cette compétition internationale. L’exploit serait déjà d’atteindre les barrages, puis d’espérer un coup de pouce du destin pour écrire l’histoire. « Le Bénin ne s’est jamais qualifié pour la Coupe du monde : ça reste un rêve. Il faut travailler tous ensemble pour y arriver. Je crois qu’on est bien partis et qu’on a notre destin en main. Maintenant, ça ne dépend plus que de nous. Il faut prendre match après match et essayer de prendre des points », a déclaré le sociétaire de Victoria Rosport en première division luxembourgeoise.
Faire bonne impression à la Can Maroc 2025
Le week-end écoulé, celui qui est appelé « le Tgv béninois » a lancé la deuxième partie de sa saison avec le club luxembourgeois qu’il a rejoint lors du mercato hivernal. Le dimanche 16 février 2025, Jodel Dossou et ses coéquipiers du Victoria Rosport vont se déplacer pour affronter l’Us Mondorf-les-Bains pour le compte de la 17ème journée du championnat. Ce sera l’occasion pour le Guépard de grappiller encore quelques minutes. Cela va lui permettre de se mettre en jambes avant le mois de mars où le Bénin aura à disputer deux matchs dans le cadre des éliminatoires pour le Mondial 2026. Aussi, Jodel Dossou profite pour s’activer avant la Can Maroc 2025 où les Guépards ont l’obligation de résultat dans un groupe D assez relevé. « On ne pouvait pas espérer mieux. C’est un bon tirage pour nous. Déjà, on connaît bien le Sénégal, on connaît bien la Rd Congo, demi-finaliste de la dernière Can. On connaît déjà cette équipe pour l’avoir affrontée. On sait qu’ils ont de très bons joueurs et beaucoup d’individualités, mais ce qui est sûr, c’est que le groupe est ouvert. Il n’y a plus de petites équipes », a laissé entendre l’attaquant de 32 ans. Par ailleurs, l’international béninois indique qu’il reste toujours prêt à batailler dur pour le bonheur de la sélection nationale. « Je travaille très dur, j’essaie de revenir à mon meilleur niveau. Je n’ai rien à prouver à qui que ce soit, sauf à moi-même. J’essaie d’accompagner les jeunes au sein de l’équipe, de leur donner des conseils et d’apporter ma petite expérience au groupe », a-t-il confié. À l’image du peuple béninois, les Guépards restent aussi optimistes pour un meilleur résultat du Onze national sur l’échiquier du football mondial.
Karol B. Sékou (Coll)