Le Conseil des ministres a autorisé la réalisation des études complètes d’aménagement de 1.500 km de pistes rurales et 1.071,487 km de routes en terre classées. C’était à l’occasion de sa session ordinaire du mercredi 15 janvier 2025.
Le gouvernement, au cours de sa rencontre hebdomadaire du mercredi 15 janvier 2025, a marqué son accord pour la réalisation des études complètes d’aménagement de 1.500 km de pistes rurales et 1.071,487 km de routes en terre classées. Ces études interviennent dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réfection de pistes rurales et de routes en terre classées, campagne 2024-2025. Onze départements sont concernés par cette campagne. Il s’agit de l’Alibori, du Borgou, de l’Atacora, de la Donga, du Zou, des Collines, de l’Atlantique, du Couffo, du Mono, de l’Ouémé et du Plateau. Le projet permettra une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des populations concernant l’aménagement de pistes rurales afin de les rendre carrossables en toute saison. Ainsi, lesdites études, en plus de celles réalisées au titre de la campagne 2023-2024, serviront de base au programme d’aménagement des pistes rurales et routes en terres classées, projeté à partir de la campagne 2025-2026 en application de la nouvelle stratégie nationale de l’entretien routier. La connectivité du réseau routier étant un pan essentiel des moyens de transport et de communication dans un pays, elle facilite et contribue à créer les conditions de développement d’une localité par ses effets induits au plan des échanges et donc de l’économie. Si cette campagne obéit à une tradition érigée par le gouvernement et s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie qu’il développe depuis quelques années, ces études constituent une avancée pour mieux répondre aux préoccupations des populations. La preuve que le président Talon et son équipe ne restent pas sourds aux doléances des populations de même qu’ils suivent bien les conditions de vie de leurs compatriotes. En mettant en œuvre cette démarche structurelle et permanente de traitement en amont, le gouvernement entend créer les conditions pour l’évacuation des récoltes dans les zones à forte production agricole, ainsi que pour faciliter la circulation sur ces routes et pistes, aux populations. Cela participe aussi au maintien en bon état de ces routes non encore revêtues. En initiant cette campagne, le gouvernement prévient ainsi les difficultés économiques qui découleraient de l’état des routes en termes du coût de transport. C’est aussi la preuve que rien n’est négligé et qu’à côté du vaste programme d’asphaltage d’une part et de réhabilitation, d’aménagement et de bitumage des routes en cours depuis 2016 d’autre part, le gouvernement se soucie de la praticabilité des voies qui ne sont pas encore éligibles à ces programmes sus cités.
Abdourhamane Touré