Le châtiment corporel a la peau dure dans les lycées et collèges malgré la note circulaire du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle en date du 22 novembre 2018. Dans un communiqué rendu public le jeudi 15 octobre 2020, Mahougnon Kakpo rappelle pour une énième fois les chefs d’établissements publics et privés à l’ordre. Il les invite à cesser d’exercer toutes formes de châtiment corporel sur les apprenants en violation du règlement intérieur des lycées et collèges. Tout chef d’établissement qui se rendrait coupable de châtiment corporel sur les apprenants sera purement et simplement relevé de ses fonctions et traduit devant la Commission administrative paritaire pour faute grave, prévient l’autorité ministérielle. En ce qui concerne les établissements privés dans lesquels ces prescriptions ne seront pas respectées, ils se verront retirer leurs autorisations d’ouverture sans aucune autre forme de procès et les auteurs traduits devant les juridictions compétentes.