Le chef de l’Etat, Patrice Talon a procédé récemment à un remaniement technique de son gouvernement en fusionnant le ministère de l’énergie et celui de l’eau et le ministère des transports et des infrastructures à celui du cadre de vie. Quelques jours après ce remaniement, d’aucuns se demandent si ce réaménagement technique ne va pas porter atteinte à la mise en œuvre efficace du Programme d’action du gouvernement. Interrogé sur la question, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a apporté des éclaircissements. Selon ses dires, le président Patrice Talon a fait un choix de cohérence et de rationalité en procédant ainsi. « Le président de la République n’a pas fait ses choix au hasard en cumulant le ministère de l’énergie ancien avec celui de l’eau et des mines et en faisant en sorte que le ministère des infrastructures et des transports soit couplé avec le cadre de vie, il a fait un choix de cohérence et de rationalité et vous observerez que précisément pour éviter le risque que vous soulevez, il a évité de faire appel à des personnalités nouvelles qui pourraient en intégrant le gouvernement prendre le temps de s’approprier les documents et de suivre le rythme auquel le gouvernement va déjà. C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a confié à des ministres qui sont déjà en place et qui font le parcours avec lui depuis quelques années, de s’occuper de ces secteurs et puis vous apprécierez par ailleurs que sur la durée, nous avons fait des réformes, des réglages qui permettent que certaines questions soient prise en compte de façon spécifique par des organismes», a-t-il fait savoir.
Énergie, infrastructures et transports
Dans le secteur de l’énergie, le secrétaire général adjoint du gouvernement a justifié la combinaison par les réformes opérées. «Nous avons fait beaucoup de réformes. Nous avons créé diverses entités qui s’occupent de cette question et j’ai déjà dit que le secrétaire d’Etat tout particulièrement est spécialiste des questions d’énergie et il était déjà aux côtés de l’Exécutif dans d’autres fonctions depuis quelques années. Donc, il n’y a pas pour lui de surprises à rencontrer, ni pour le ministre de l’eau qui était déjà en place puisqu’il peut compter sur son secrétaire d’Etat s’agissant des questions relatives à l’énergie. Quand vous prenez les infrastructures et les transports. Là également, il y a eu des réaménagements sur l’architecture du dispositif gouvernemental. Vous avez aujourd’hui une société comme la Sirat par exemple et vous en connaissez la définition et l’envergure des champs d’intervention. Elle s’occupe aussi bien des infrastructures que de l’aménagement du territoire. Donc, nombre de préoccupations relevant de ce secteur sont traitées par cette société de sorte que là aussi, nos craintes n’ont pas raison d’être. Il faut être rassuré de ce que le Programme d’action du gouvernement sera diligemment mis en œuvre et que les personnes qui ont la responsabilité de ces nouveaux ministères nés du récent remaniement sont parfaitement en capacité de prendre en charge ces thématiques », a-t-il expliqué.