On en sait un peu plus sur les raisons qui ont motivé la Direction générale de la Police républicaine à suspendre le contrôle routier démarré le samedi 15 mai 2021. Intervenu hier mardi 18 mai 2021, sur l’émission « Bonjour le Bénin », de la radio nationale, le porte-parole de la Police républicaine, Roger Tawès, a affirmé que c’est en raison du cri de cœur de la population que le Directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya a suspendu l’opération. « Vous savez, lorsque vous êtes commandeur d’unités ou meneur d’hommes, lorsque vous donnez des ordres, vous attendez le résultat. Alors le Directeur général de la Police républicaine, lorsqu’on a annoncé l’opération, il a écouté le cri de cœur de la population. Il faut dire que les gens l’ont joint (Dgpr) soit directement, soit par personnes interposées pour lui faire comprendre que c’est vraiment dur, d’aucuns parlaient des dossiers qu’ils ont déposés, mais qu’ils n’ont pas pu reprendre encore, et que c’est déjà trop tôt. Donc, il faut deux ou trois semaines. Donc, il a écouté le cri de cœur de la population », a-t-il expliqué. S’agissant des motos ou voitures arrêtés et qui sont en fourrière, le porte-parole de la police républicaine a déclaré que ces motos ou voitures ne seront pas remis gratuitement. Les propriétaires devront s’acquitter des frais des infractions commises avant d’entrer en possession de leurs biens. « On ne va pas se mettre à faire toutes ces opérations pour qu’à la fin, on dise venez chercher. Les infractions sont déjà commises et consommées. Vous devez maintenant faire face à tous ces frais avant de revenir retirer vos moyens roulants. Ça, c’est sans délai », a-t-il clarifié.
Léonce Adjévi