« Il sera blanchi ou condamné en cas de faute, mais le pardon existe », a déclaré Patrice Talon lors de l’étape de Bantè de sa tournée nationale. C’est aux détours des réponses aux doléances posées par le maire de Bantè, Edmond Laourou, vendredi 20 novembre 2020, que le président Patrice Talon, a révélé ce qu’il pensait de l’exil dans lequel se réfugient certains compatriotes depuis son avènement au pouvoir. En effet, en présentant les problèmes et autres difficultés de Bantè au chef de l’Etat, le maire de la Commune a demandé, entre autres, le « retour au pays de tous les fils éloignés de leur pays, notamment, Komi Koutché », pour l’amélioration du climat de paix dans le pays. « Ce que nous demandons est que ceux qui sont en exil rentrent. Nous devons apprendre à répondre de ce qu’on a fait et demander pardon. Si chacun peut répondre de ses actes devant la justice, les responsables actuels se garderont de tomber dans les mêmes travers », a répondu le chef de l’Etat. Avant d’asséner : « Ayons le courage de dénoncer ce qui n’est pas bien. Komi Koutché est un ami, mais qui s’est retrouvé en exil parce qu’on lui a demandé de rendre compte de sa gestion au Fnm. Pourquoi les douaniers sont radiés, des directeurs punis et que d’autres ne doivent pas être touchés? Ma volonté est qu’il revienne répondre de ce qu’on lui reproche. S’il est innocent, il sera blanchi, ou condamné en cas de faute, mais le pardon existe ». « Ma façon de contribuer à la renaissance est d’utiliser le pouvoir que la Constitution me donne, pendant que je suis encore là, pour pardonner », a ajouté Patrice Talon