Le Cercle des jeunes cadres pour le développement de Soclogbo (Cjcds) a pris une part active à la célébration, les 9, 10 et 11 août 2024, de la première édition des retrouvailles des filles et fils de cette localité de la Commune de Dassa-Zoumè. Véritable symbole d’unité et de solidarité, les jeunes cadres ont saisi ce creuset pour se réconcilier avec leurs aînés et faire quelques suggestions allant dans le sens de la labélisation de « Soclogbohoué ».
Le Cercle des jeunes cadres pour le développement de Soclogbo n’a pas fait piètre figure lors de la fête identitaire de la localité. A travers une intervention émouvante et pleine d’émotion, les jeunes cadres ont marqué leur présence remarquable pour d’une part saluer tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la mise en terre des premières graines de Soclogbohoué. Selon eux, il s’agit là d’un grand pas franchi vers le développement de Soclogbo qui peine à décoller. «Attendu et espéré depuis des décennies, Soclogboxwé a fini par voir le jour au grand bonheur des filles et fils de Dada Djèho, père fondateur de Soclogbo. Ces retrouvailles sont non seulement une fierté pour nous tous mais aussi une opportunité qui réunira à coup sûr chaque année les filles et fils de Soclogbo autour d’un objectif commun qu’est le développement de notre localité », s’est réjoui Herman Hounmassè, vice-président du Cjcds. Le creuset fédérateur qu’il fallait pour amorcer le vrai développement de Soclogbo étant en place, il a exhorté ses frères et ses sœurs qui, tergiversent encore à rejoindre la barque. D’où cet appel à l’endroit des aînés: «Avec la Cjcds, la relève est assurée et vous pouvez déjà nous faire confiance. Cette confiance, nous la sollicitons davantage auprès de vous chers aînés dans tous les domaines de la vie, aussi bien politique que socioprofessionnels.» Cet appel qui a résonné très fort dans les oreilles de tous les participants, natifs ou non, a été lancé parce que les jeunes cadres se sentent de plus en plus orphelins et désœuvrés alors que leur arrondissement regorge assez de cadres au sein de l’administration publique.
Des suggestions pour parfaire l’organisation de Soclogbohoué
Au-delà du plaidoyer qui, d’après leurs propos, a déjà reçu un écho favorable auprès de leurs aînés, les jeunes cadres ont émis leurs propositions visant l’amélioration de l’organisation du label Soclogbohoué. Pour eux, ils suggèrent le choix d’une date fixe pour la tenue des éditions de Soclogboxwé sans pour autant heurter certaines manifestations annuelles du département des Collines en général et de l’ère cultuelle Mahi en particulier, le festival Mahi Houindo, la grotte mariale d’Arigbo de Dassa-Zoumè par exemple ; que chaque année Soclogboxwé soit commémorée autour d’un thème spécifique qui va prôner l’unité et la cohésion des enfants de Soclogbo. Ils ont également demandé au comité d’organisation de travailler à la promotion du patrimoine Mahi afin de pérenniser leur l’héritage culturel à travers la valorisation des mets, des danses, des chants et des rythmes du terroir en voie de disparition. Autant de chantiers qui pourront contribuer à l’enracinement de cette aventure, booster le développement de Soclogbo, renforcer les liens fraternels et promouvoir les valeurs de l’ère culturelle Mahi.
Zéphirin Toasségnitché
(Br Zou-Collines)