Rugby à XV : La fusion D-n-b arrache le titre national à Alligators

(Buffles de Parakou battu 32 – 10 en finale à Bohicon)

Depuis l’après-midi du dimanche 25 février 2024, AlligUac n’est plus le tenant du titre du rugby à XV béninois. La couronne est désormais détenue par la formation de D-n-b (Dauphins, Naja, Baobabs). C’est ce qu’il convient de retenir au terme de la compétition dont la grande finale a été disputée sur la pelouse synthétique du stade Paulin Tomanaga de Bohicon.

La formation D-n-b devient ainsi dans l’histoire du rugby à XV béninois, le vainqueur de la 2ème édition du Championnat national. Pour s’offrir ce titre historique, elle a dû être étincelante lors de la finale qui l’a opposée à l’équipe des Buffles de Parakou. Devant le grand public ayant fait le déplacement du stade Paulin Tomanaga, Kévin Amegnikou et ses coéquipiers se sont régalés durant la rencontre. Ce sont eux qui ont d’ailleurs obtenu les premiers points de la partie grâce à Roland Hueleche à la 6ème minute de jeu. Mais avant la pause, Buffles égalise (10 – 10). C’est sur cette marque que les deux équipes sont rentrées aux vestiaires laissant planer le suspense. Mais de retour sur le rectangle vert pour la seconde partie, les protégés de l’entraîneuse Léilath Fousséni ont mis la barre haut. Plus solide offensivement que défensivement, ils ont bloqué le compteur de leur adversaire à 10 pour monter à 32 points. Score sur lequel a pris fin cette finale de la 2ème édition du Championnat national de rugby à XV. « On est champion, mais ce n’est pas encore le travail ça. Il faudra encore l’améliorer et redoubler d’efforts dans l’avenir parce que les autres équipes ne dorment pas », a confié Kévin Amegnikou, capitaine de D-n-b. À l’en croire, le début du match a été en jeu égal, puisqu’ils n’avaient pas réellement pris au sérieux l’adversaire, mais le discours du coach à la pause a changé le mental qui a permis à son équipe de remporter la partie. Pour sa part, Jules Godonou, capitaine des Buffles, regrette cette deuxième finale perdue d’affilée sur deux éditions du championnat. « On a réellement joué, mais on n’est pas venu à bout de l’objectif », a-t-il regretté en gardant espoir de ce que Buffles reviendra plus fort pour la prochaine édition. Finaliste malheureux, le club des Buffles de Parakou a été récompensé par un trophée et des médailles d’argent tout comme le vainqueur, D-n-b partie avec le trophée de champion et des médailles en or.

La ville de Bohicon distinguée par la FébéRugby

Désormais, aux côtés de la Fédération béninoise de rugby pour le développement de la balle ovale au Bénin, la ville de Bohicon, à travers son maire, a été distinguée. Pour la FébéRugby, cette distinction vient saluer l’engagement du maire Rufino d’Almeida à faire de Bohicon « la capitale du rugby béninois », mais aussi son engagement à accompagner le développement de ce sport au Bénin. « Le maire Rufino d’Almeida, c’est l’un des maires de référence dans ce pays, qui ont affiché de la façon la plus stratégique, son ambition de faire de sa localité, une commune où le sport devient un pilier de développement surtout pour la jeunesse. Et au titre des disciplines sportives, il a pris le rugby pour un sport phare », a salué Faustin Dahito, président de la Fédération béninoise de rugby. Pour sa part, le maire Rufino d’Almeida a dédié aux 29 Conseillers communaux de la Mairie de Bohicon, le trophée de reconnaissance à lui offert par la FébéRugby. Une nouvelle fois, il a réitéré son engagement à promouvoir le Rugby béninois, en invitant le Comité exécutif de la FébéRugby à considérer sa localité comme « la ville rugby du Bénin ». Très satisfait de l’organisation, Fernando Hessou, représentant le ministre des Sports ainsi que le Cnos-Ben, a félicité la FébéRugby. Présente, Dr Eudia Koussihouèdé de Rugby Afrique, a salué les avancées au niveau de la FébéRugby pour faire parler le rugby béninois sur le plan continental et international.  

Karol B. Sékou (Coll)