(Un important dispositif déployé par le gouvernement)
La sécurité des personnes et des biens et l’une des priorités du gouvernement. En dépit des nombreux efforts déployés dans ce sens, des individus mal intentionnés, continuent d’ériger dans certaines localités du pays, des empires de terreur, perturbant du coup, la quiétude des paisibles populations. C’est le cas de Djabata, une localité frontalière avec le Nigéria, à la hauteur de Savè. Le lieu est devenu depuis peu un nid d’horreurs, où pullulent de pseudo-terroristes. Mais le gouvernement veille au grain, décidé à enrayer la pègre.
Difficile pour les habitants de vivre en paix à Djabata. La localité est, en effet, devenue une zone rouge, totalement invivable où opèrent allègrement, des hors la loi. Ces divorcés sociaux règnent en maîtres, dictent quotidiennement leur loi aux habitants dont la plupart ont dû prendre leurs jambes au coup pour se réfugier dans des localités voisines. Vols, braquages, assassinats et autres travers de la même espèce sont devenus le lot quotidien des populations. A titre illustratif, un braquage à l’Akm a été enregistré le 28 juillet passé dans la zone. Cela a occasionné la mort d’un apprenti à la frontière Bénin-Nigéria. Dans la nuit du 06 au 07 août, trois individus ont été sauvagement égorgés par des hors-la-loi après avoir résisté aux coups de feu de ces derniers. On ne compte plus les cambriolages qui sont devenus très courants dans la zone. Deux motos ont été emportées la nuit du 10 au 11 août. Selon nos sources, ces individus qui opèrent à Djabata adoptent un mode opératoire similaire à celui de Boko Haram.
Des mesures
sécuritaires hardies déjà prises
Face à cette situation inquiétante, il est plus qu’impérieux d’agir. Informé, le gouvernement a aussitôt pris le taureau par les cornes. Des mesures sécuritaires conséquentes ont été envisagées pour libérer la zone des mains des terroristes. Au regard de la gravité des actes dont Djabata a été le théâtre, un fort dispositif sécuritaire est déployé pour pousser les terroristes jusque dans leur dernier retranchement. Le Bénin reste avant tout un Etat unique. Ceux qui tenteront par quelque manœuvre d’y importer des actes ou agissements d’autres horizons seront découragés. Comme l’a martelé le Chef de l’Etat à plusieurs occasions, « Le Bénin reste et demeure un Etat de droit où la liberté d’aller et de venir est garantie pour chaque citoyen. ». Aucune localité du pays ne saurait se prévaloir d’une certaine autonomie pour s’affranchir de la tutelle de l’Etat central. Force doit rester à la loi.
Gabin Goubiyi