L’Organisation non gouvernementale belge We social movements (Wsm) a carte blanche pour poursuivre ses actions au Bénin. Le vendredi 02 août 2024, le gouvernement béninois lui a renouvelé sa confiance. C’est à la faveur de la cérémonie de signature d’accord de siège entre le gouvernement du Bénin représenté par le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Franck Armel Afoukou et l’Ong belge Wsm, représenté par Valère Pihoun-Koffi. La cérémonie a eu lieu dans l’enceinte du ministère des Affaires étrangères à Cotonou.
C’est un geste qui consacre le renforcement des relations de coopération entre l’Organisation non gouvernementale belge We social movements (Wsm) et le gouvernement béninois. Ce dernier a décidé de renouveler l’accord qui le lie à Wsm depuis 1993, année de l’installation de sa représentation et de son premier accord de siège au Bénin. Cela, au regard des efforts consentis par l’Ong dans les domaines de la santé, de la défense des droits au travail, de l’économie sociale, de la formation et de l’insertion professionnelle, du micro-crédit, de l’employabilité des jeunes et avec comme thématiques transversales : le genre et l’environnement au Bénin. À tour de rôle, les différentes parties prenantes ont signé les documents de renouvellement d’accord de siège. Pour le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Franck Armel Afoukou, la signature d’accord de siège entre le gouvernement béninois et l’Ong Wsm, matérialise la relation de confiance que le gouvernement du Bénin entretient avec grand nombre d’Ong étrangères, notamment l’Ong Wsm, engagée à ses côtés en vue de relever les défis multiformes de développement socio-économique du Bénin. Au nom du gouvernement du Bénin, il a souhaité que l’Ong, au cours des cinq (05) prochaines années, puisse davantage intensifier ses actions sur le terrain au regard des facilités fiscales et douanières qui lui sont octroyées à travers l’accord de siège. « A cet égard, il me plaît de souligner que le gouvernement, à travers le comité interministériel, mettra tout en œuvre pour assurer le suivi régulier de vos activités sur le terrain afin d’améliorer l’encadrement de vos activités et d’apprécier à sa juste valeur votre contribution aux efforts de développement national », a-t-il assuré.
Du côté de l’Ong belge Wsm, c’est un sentiment de reconnaissance à l’endroit des autorités et cadres à divers niveaux pour leur disponibilité et leur implication dans la concrétisation du renouvellement de cet accord de siège. Pour Valère Pihoun-Koffi, la signature de ce nouvel accord permettra de poursuivre non seulement les interventions de l’Ong au Bénin et dans la sous-région, mais aussi de continuer à renforcer ses relations avec les acteurs de développement, ainsi que les autorités de ses différents pays d’intervention. Pour finir, il a rassuré de l’engagement de Wsm à travers son équipe et ses organisations partenaires à ne ménager aucun effort pour la mise en œuvre efficace de ses actions, dans un partenariat dynamique et fructueux durant les cinq (05) ans que va couvrir le nouvel accord de siège.
Quid de Wsm?
Wsm est une Ong belge implantée au Bénin depuis 1973. Dans ces interventions à travers ses organisations, partenaires, Wsm met un accent particulier sur les services comme : la santé, la défense des droits du travail, l’économie sociale, la formation et l’insertion des jeunes et comme thématiques transversales : le genre et l’environnement. Au Bénin, l’Ong intervient à ce jour à travers ses organisations, partenaires dans huit (8) départements et dix-sept (17) communes. Au cours des cinq (05) dernières années (entre 2018 et 2023), Wsm a apporté un appui financier aux organisations, partenaires qu’elle accompagne dans la mise en œuvre des programmes et projets sur le terrain, la somme de 1 678 420 402 Fcfa. Ce montant a permis entre autres, de contribuer à la réalisation des axes 4 et 5 du 2e pilier du Pag (poursuivre la transformation structurelle de l’économie) et des axes 6 et 7 du pilier 3 (Poursuivre l’amélioration du bien-être social des populations. Divers acquis ont été obtenus grâce à ces interventions. Il s’agit entre autres de l’amélioration de l’accès aux soins de santé ; un meilleur accès à l’eau potable ; un meilleur accès au crédit par la réalisation des activités génératrices de revenus, l’amélioration du revenu et une meilleure connaissance des droits et devoirs, etc.