Une vingtaine d’organisations communautaires de base venues du Burkina Faso, du Sénégal, du Togo et du Bénin ont participé à la première réunion du Comité régional de pilotage (Crp) de son programme dénommé Strenghening capacity of community-based organizations in West Africa. C’était le vendredi 13 décembre 2024, à Cotonou.
Ambitieux programme de renforcement de capacités de vingt (20) organisations communautaires de base réparties dans quatre (04) pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal et le Togo, le programme Strenghening capacity of community-based organizations in west africa vise à donner à ces organisations, les outils et compétences nécessaires pour leur permettre de continuer à servir efficacement leurs communautés dans le long terme et de promouvoir et obtenir un changement durable dans le temps. Après une première année de mise en œuvre, il était important de marquer un arrêt pour faire le point, projeter les défis et enjeux et jeter des perspectives pour la deuxième année de mise en œuvre du programme. C’est à cet exercice que Enda santé avec l’appui de l’Usaid s’est prêté. Dr Anita Wadagni, secrétaire exécutive du Cnls Tp du Bénin, souligne que ce point d’étape permet de présenter les résultats de la première année de mise en œuvre du projet dans les différents pays, mais également de partager avec les participants les activités prévues pour la deuxième année de mise en œuvre et de mettre en place le Comité de pilotage régional. Entre autres actions menées, souligne Mamadù Aliù Djalo, chief of party Strenghening capacity of community-based organizations in west africa, l’identification des besoins en renforcement de capacités de chaque organisation pour pouvoir construire leur propre plan de renforcement de capacités spécifiques à chaque organisation est nécéssaire . Les activités de renforcement de capacités vont démarrer la deuxième année de mise en œuvre du programme avec les activités de renforcement de capacités à différents niveaux. Juliette Ablavi, coordonnatrice du secrétariat technique de la plateforme des organisations de la société civile du Vih/Sida, santé du Togo assure que les Osc veulent faire plus, mais ne disposent pas de capacités de mobilisation de ressources pour pouvoir mettre en œuvre leurs ambitions. « Ce projet qui vient renforcer les capacités des organisations de la société civile va nous permettre de pourvoir être à même de répondre aux exigences des bailleurs afin de contribuer de manière beaucoup plus efficace, aux interventions de développement sous tous les angles dans nos pays », a relevé Juliette Ablavi. Malgré les progrès réalisés entre 2017 et 2023, les nouvelles infections au Vih/Sida n’ont dimunié que de 46% et les décès liés à cette maladie de 55%.
Odi I.Aïtchédji