A l’instar des autres communes du pays, Sèmè-Podji a reçu, samedi 8 juin 2024, la délégation gouvernementale dans le cadre de la tournée nationale de reddition de compte initiée par le gouvernement. Dans son adresse aux populations, le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, membre de la délégation, a mis en exergue les prouesses du gouvernement dans quelques secteurs.
La jeunesse a été l’une des priorités du président Patrice Talon. Depuis son accession au pouvoir, le Chef de l’Etat travaille à sortir cette couche de l’ornière. Pour le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, il s’agit d’un volet qui mérite d’être mis souligné. « Depuis 8 ans, le travail que fait le Président Talon, c’est d’abord pour la jeunesse. Le Pag, c’est pour construire l’avenir de la Nation. La richesse d’un pays, la richesse du Bénin, c’est sa jeunesse » a laissé entendre le patron de la diplomatie béninoise. Au rang des projets initiés pour régler la sempiternelle équation du chômage des jeunes, le ministre des Affaires étrangères a particulièrement insisté sur le Programme spécial d’insertion dans l’emploi (Psie). « Je voudrais mettre un accent particulier, sur le Programme spécial d’insertion dans l’emploi (Psie) et le Programme « Azoli ». Le but de ces programmes est de pallier le manque d’expériences des demandeurs d’emploi ainsi que la question du chômage. Depuis la mise en œuvre de ce programme, ce sont 2.000 personnes qui sont placées dans les entreprises. Ici à Sèmè-Podji, ce sont 400 jeunes qui ont trouvé un emploi et cela va se poursuivre, car si on veut construire notre pays, il faut investir dans la jeunesse, il faut qu’on aide nos jeunes à trouver de l’emploi. »
Les conditions des femmes améliorées à travers le microcrédit Alafia
Outre la jeunesse, la femme reste également l’une des priorités au cœur de la gouvernance du président Patrice Talon. Dans son adresse aux populations de la Commune de Sèmè-Podji, le ministre des Affaires étrangères n’a pas passé sous silence les efforts accomplis par le gouvernement dans le cadre de l’autonomisation des femmes. Il a, sur ce volet, évoqué le microcrédit Alafia. « …Je voudrais mettre l’accent …sur la microfinance. Nos sœurs, nos mères qui sont dans la salle peuvent témoigner. Par le passé, les bénéficiaires du programme ne recevaient pas la totalité des fonds qui leurs sont décaissés, car, obligés de soudoyer certains intermédiaires. Depuis 2016, avec le président Talon, le Programme est digitalisé pour renforcer le pouvoir d’achat des femmes, et de nos mamans. L’argent perçu est effectivement investi dans le commerce par les femmes. Le montant du crédit est déjà porté à 100 mille et passera bientôt à 200 mille; et plus, après car le Bénin que construit le Président Talon, c’est un pays dans lequel, tout le monde est épanoui. », a exposé Olushegun Bakari.
La Gdiz, fleuron en devenir de l’économie béninoise
Expression grandeur nature de la révolution industrielle voulue par le président Patrice Talon, la Zone économique et industrielle de Glo Djigbé (Gdiz) a été le troisième segment d’intervention du ministre des Affaires étrangères face aux populations de la Commune de Sèmè Podji, dans le cadre de la tournée nationale de reddition de compte. « Vous entendez parler de la Zone économique et industrielle de Glo-Djigbé…. Mais la première zone industrielle du Bénin, est celle de Sèmè Podji qui abritait plus d’usines dès le départ. Plusieurs entreprises, au nombre desquelles, celles qui fabriquent le fer, les boissons et bien d’autres. Et c’est parce qu’elle semble aujourd’hui engorgée, qu’on a développé la zone industrielle de Glo-Djigbé. Et pour améliorer la distribution de l’énergie électrique et permettre aux usines d’être opérationnelles, il y a eu l’inauguration d’un nouveau centre électrique à Sèmè-Podji. Quand on produit du coton, on est certes fier de dire que nous sommes le 1er pays producteur du coton en Afrique. Mais quand le coton est exporté, la transformation se fait ailleurs. Là où il y a des emplois, c’est là où il y a la transformation. Le Vietnam par exemple ne produit pas un seul kilogramme de cajou, mais transforme 85% du cajou mondial. Donc, nous, notre argent ici, sert à subventionner la production du cajou (au Bénin), mais crée des emplois aux jeunes là-bas (au Vietnam). Est-ce une bonne chose? », s’est interrogé le patron de la diplomatie béninoise pour qui le président Talon a fait la bonne option en mettant en place cette politique industrielle pour que certaines matières premières telles le soja, le cajou et même le maïs soient transformées au Bénin.
Gabin Goubiyi