Amissétou AffoDjobo, Léonce Houngbadji, Reckya Madougou, Valentin Djènontin, Rufin Zomahoun, Omar ArounaFatouma Amadou Djibril entre autres, assistés de quelques avocats et députés français, se sont de nouveau adonnés à leur exercice favori. A travers une tribune politique publiée sur le site français du magazine « Mediapart », ils ont porté de graves accusations mensongères et carrément grotesques contre le régime Talon et exigé l’arrêt du processus électoral en cours.
L’opposition béninoise vient de s’illustrer encore tristement. Sous la houlette de pseudos patriotes béninois tels que AmissétouAffoDjobo, Léonce Houngbadji, ReckyaMadougou, Valentin Djènontin, Rufin Zomahoun, Omar Arouna, Fatouma Amadou Djibril ; de députés français dont Guillaume Gouffier-Cha (photo) Frédérique Dumas et Sébastien Nadot, d’avocats français Julien et Marc Bensimhon, une tribune politique a été publiée sur le site du magazine français « Médiapart ». Ce qui est pathétique dans ce funeste projet de complot contre le Bénin, c’est le sentiment d’impuissance et d’échec d’une opposition en panne d’inspiration. Les prétendus patriotes, les avocats et députés français semblent un peu désemparés, tétanisés et dépassés par les événements. La réussite du régime Talon et la perspective de la réélection de l’actuel locataire du palais de la Marina leur donne apparemment le tournis. Sinon comment comprendre une telle tribune pour exiger un soi-disant rétablissement de la démocratie et de l’Etat et le respect des décisions de la Cour africaine des droits de l’homme (Cadhp), avant toute élection au Bénin ? Comment comprendre la demande de l’annulation du processus électoral en cours et à laquelle des ténors de l’opposition et pas des moindres ont pris part volontairement ? N’eût été la disqualification de ces candidats de l’opposition par la Commission électorale nationale autonome (Céna) et la Cour constitutionnelle pour défaut de pièces exigées par le Code électoral et la Constitution, ils seraient toujours engagés dans la compétition électorale. Dans ces conditions, le processus électoral allait-il être qualifié de « frauduleux » et qu’on en arrive à appeler la communauté régionale et internationale à une prise de responsabilités ? Sans doute non. Plutôt que de s’efforcer à répondre à la lettre à des députés et avocats français ainsi que des Béninois en errance et aux abois, il vaut mieux leur rappeler quelques vérités. Les crimes ayant eu cours sous le régime défunt, et restés pour la plupart impunis, sont sans commune mesure avec ce qui se fait aujourd’hui. Les Béninois vivent plus en sécurité aujourd’hui. Par ailleurs, le président de la République ne s’est jamais accordé 45 jours supplémentaires. C’est le Parlement et la classe politique qui en ont décidé ainsi, histoire de faire aux caisses de l’Etat, l’économie des élections coûteuses qui s’enchaînent sur plusieurs années. Sinon pourquoi il n’y a que les 45 jours qui dérangent dame AmissétouAffoDjobo et les siens, alors qu’à la fois les mandats des députés et maires ont été également touchés ? Cette lecture tronquée, délibérément sélective et partielle de l’actualité est abjecte. D’ailleurs, cela n’émeut plus personne, ces sorties intempestives d’une frange de l’opposition qui est obligée de s’offrir désormais les services de Français pour comploter contre le Bénin en déstabilisant le pouvoir en place. Le pays avance et cela est un fait réel. Ce qui est sûr, ni la légitimité du régime Talon, ni sa solidité ne peuvent être remises en cause par des gens aussi peu organisés et déboussolés.
Jean-Paul Mahugnon
Un nouveau complot contre le Bénin
Les opposants béninois ne savent plus à quel saint se vouer. Déboussolés par la machine Talon, ils ont préféré une attitude qui n’est pas très loin d’un nouveau complot contre le Bénin. Il s’agit du recours à des politiques notamment des députés et des avocats français pour exiger l’arrêt du processus électoral en cours. Ces manœuvres participent également du complot contre le Bénin et de la tentative de déstabilisation du pouvoir en place à des fins inavouées. En agissant comme cela, AmissétouAffoDjobo et ses alliés reconnaissent qu’ils sont effectivement dans des agissements pour nuire au pays qui est devenu indépendant depuis 1960. Cela veut donc dire qu’il n’est plus une colonie française pour qu’à un moindre pépin, on lui fasse référence pour espérer des injonctions dans les affaires internes du pays. Le Bénin est suffisamment mature pour bien organiser ses élections. Pareil pour les institutions en charge des élections. Cela a été prouvé à suffisance lors des élections passées. Ce n’est pas la Présidentielle du 11 avril 2021 qui va échapper à la règle. Pour rien au monde donc, la démocratie béninoise ne doit être comprise par de prétendus opposants qui ne défendent que leurs intérêts. D’ailleurs, quelles élites africaines peuvent-elles oser demander à la France d’arrêter son processus électoral et de porter de ce fait un coup à sa démocratie? Aucune ! Les pseudos opposants doivent donc le savoir et agir en conséquence dorénavant.