La troisième session du Conseil économique départemental (Ced) du Zou a ouvert ses travaux, le lundi 20 octobre 2025, à son siège à Abomey. Pendant quatre jours, les conseillers du Conseil économique et social (Ces) auront à aborder plusieurs thématiques. Les recommandations qui sortiront de leurs travaux permettront de combler les attentes des communautés béninoises.
Dans son intervention de bienvenue aux participants à cette session extraordinaire, la troisième de l’année en cours, Julien Ouankpo, le Secrétaire départemental du Zou, officiant en lieu et la place du préfet, a rappelé l’importance d’une telle session. Selon lui, elle permet aux représentants des différents secteurs socioprofessionnels de la vie nationale d’opiner sur des sujets d’auto saisine et de donner leur avis afin d’influencer les décisions politiques. Donc, elle est une séance capitale où la population à la base devrait participer et s’exprimer. A sa suite, Zéphirin Kindjanhoundé, coordonnateur départemental du Ces dans le Zou est revenu sur les objectifs de la séance. « Elle s’inscrit dans la continuité de nos efforts visant à renforcer la réflexion collective sur les grandes problématiques économiques et sociales qui impactent le bien-être de nos populations.» Quatre sujets feront l’objet de débat au cours de cette session. Le premier aborde les impacts des actions des partenaires techniques et financiers sur les projets de développement au Bénin: options et marges d’amélioration. Le deuxième est relatif à l’état des lieux et perspectives de la consommation de l’alcool frelaté au Bénin. Le troisième quant à lui s’intéresse aux modèles organisationnels et économiques qu’il faut pour moderniser le secteur, renforcer la compétitivité et améliorer les conditions de vie des producteurs des coopératives agricoles au Bénin. Le quatrième et dernier sujet des assises parlera des modèles organisationnels et économiques qu’il faut pour structurer le secteur, renforcer sa compétitivité et assurer le rayonnement du savoir-faire béninois des coopératives artisanales au Bénin. « Ces thèmes traduisent notre volonté d’aborder de façon transversale les défis du développement économique et social de notre pays. Le premier thème nous invite à évaluer objectivement la contribution de ces partenaires au développement du Bénin, mais surtout à identifier les voies et moyens pour une meilleure appropriation nationale des projets financés. Il s’agit de réfléchir à une collaboration plus équilibrée, plus efficace et plus alignée sur nos priorités nationales. Le deuxième mérite une attention particulière et notre conseil doit en tirer des recommandations fortes pour renforcer la sensibilisation, la réglementation et le contrôle de la qualité des produits consommés par nos populations. Quant aux troisième et quatrième thème, nous devons identifier les modèles organisationnels et économiques les plus adaptés pour renforcer la compétitivité de ces secteurs, améliorer les revenus des producteurs et artisans, et assurer une meilleure valorisation du savoir-faire béninois », a explicité Zéphirin Kindjanhoundé. L’enjeu est donc de taille et il s’agit de favoriser un développement endogène, inclusif et durable, où les acteurs locaux deviennent les véritables moteurs du progrès économique. Ainsi, il a exhorté les participants à des échanges constructifs afin que les recommandations qui en seront issues puissent combler les attentes des populations.
Zéphirin Toasségnitché (Br Zou-Collines)

















