Le Groupe d’action pour la justice et l’égalité sociale (Gajes) renforce avec l’appui du Centre d’étude et de coopération internationale (Ceci), les capacités des préparatrices-vendeuses d’akassa et des hommes producteurs de feuilles végétales. Cette formation qui se tient depuis hier lundi 14 février 2022, à Sèmè-Podji, vise à promouvoir la sauvegarde de l’environnement.
L’Ong Gajes est préoccupée par la sauvegarde de l’environnement. C’est pourquoi elle a initié une séance de formation à l’endroit des préparatrices-vendeuses d’akassa et des hommes producteurs de feuilles végétales. « Culture biologique des plants de »Thalia et de »Lasimorpha » » est le thème autour duquel s’articule cette formation. Elle s’inscrit dans le cadre du projet Contribution des femmes préparatrices-vendeuses d’akassa et des hommes producteurs de feuilles végétales à la sauvegarde de l’environnement par la promotion de l’utilisation des emballages feuilles végétales en remplacement des sachets plastiques dans l’arrondissement de Podji, Commune de Sèmè Podji. En justifiant le bien-fondé de la formation, Lucienne Carrena Azonhoumon, vice-présidente de l’Ong Gajes, a fait savoir qu’il a été constaté de plus en plus que certaines femmes perdent l’habitude d’utiliser les feuilles végétales pour emballer l’akassa. Or, cet aliment est directement consommable et l’emballage que les dames utilisent n’est pas biodégradable. Ce qui n’est pas bon pour la santé. « On le sait. On le répète. Le gouvernement a même fait voter des lois pour interdire l’utilisation des sachets plastiques. Malgré cette interdiction, nous constatons malheureusement que les sachets plastiques deviennent des emballages presque pour tout et particulièrement pour l’akassa. Nous avons constaté qu’on emballe l’akassa chaud dans des sachets qui sont fabriqués à base des matières chimiques. Nous sommes donc venus aujourd’hui pour donner une formation aux femmes et aux producteurs de feuilles végétales qu’on utilise généralement pour emballer l’akassa », a fait observer la vice-présidente de l’Ong Gajes. Cela, ajoute-t-elle, pour redonner l’habitude de renouer avec les bonnes vieilles pratiques qui constituent l’utilisation des feuilles végétales pour emballer au détriment des sachets plastiques qui sont nuisibles pour la santé, pour l’environnement et à la société. Cyrille Kouzounhoué, chef d’arrondissement de Podji, a pour sa part exhorté les participants à suivre de façon rigoureuse la formation qui permettra la sauvegarde de l’environnement de Sème Podji. Lancée hier, la formation prend fin le vendredi 18 février 2022.
Odi I. Aïtchédji