Avec les nouvelles innovations apportées à l’institut national de la promotion de la femme, les femmes rurales ont désormais la possibilité de venir vers l’institut. Ce qu’elles ne pouvaient faire avant. C’est ce que pense Vicentia Boco. Selon elle, avant il fallait trouver des avocats. Mais avec la nouvelle configuration, l’institut dispose des points focaux par département et ces femmes peuvent s’appuyer sur ces points focaux départementaux pour que ces derniers s’occupent d’elles. «Elles peuvent s’adresser aux points focaux départementaux qui s’occupent des femmes, appuyées évidemment par l’institut central. Quand vous habitez, par exemple, le village de Gogotinkpon et que vous voulez trouver un avocat. Il faut venir jusqu’à Ouidah, à Comè ou à Cotonou. Or si vous venez à Comè, le point focal qui travaille avec vous à Gogotinkpon vous avez déjà quelqu’un avec qui parler. Déjà, il y a cette facilité pour la femme d’aller porter son problème à quelqu’un qui peut l’écouter. C’est une première facilité sans passer par le canal familial, sans passer par le prête, sans passer par les autres, sans occuper les autres possibilités. Vous voyez que pour ces femmes, ça lève déjà le goulot de la distance et de la disponibilité, du financement éventuel et l’écoute aussi, etc », a-t-elle déclaré.