Le porte-parole du gouvernement a réagi hier mercredi 23 février 2022 par rapport au meeting de protestation contre la cherté de la vie des Centrales et Confédérations syndicales organisé le vendredi 18 février 2022 à la Bourse du travail. Répondant aux questions d’actualité des professionnels des médias après le Conseil des ministres, Wilfried Léandre Houngbédji a reconnu que les Centrales et Confédérations syndicales sont dans leur rôle.
« Les partenaires sociaux sont dans leur rôle. Qu’ils organisent une manifestation pour dénoncer la cherté de la vie, cela convient bien à leurs fonctions », a affirmé le porte-parole du gouvernement. Cependant, il a montré que la situation n’est pas du fait de l’Exécutif béninois. Pour lui, il s’agit d’un phénomène de tendance mondiale. Mais malgré cela, le gouvernement a déjà pris la mesure de la situation et depuis quelques jours, les prix de certains produits vivriers ont commencé par baisser sur le marché. Pour preuve, il a évoqué le cas du maïs. « Chacun sait que cette conjoncture qui induit une flambée des prix sur le marché est de tendance mondiale. Mais, bien que cela ne dépende de son fait, le gouvernement s’est montré pro actif sur la question de la maîtrise des causes de ce phénomène. Le gouvernement a été actif au front où interviennent les sorties incontrôlées de nos produits vivriers et puis récemment, il est allé jusqu’à imposer des prélèvements sur les cordons routiers où les voisins de notre pays viennent s’approvisionner en grande quantité au détriment du marché national», a fait remarquer Wilfried Léandre Houngbédji. Pour montrer que l’Exécutif a été très attentif, le porte-parole dira que le prix du maïs a commencé par baisser. «Je peux vous dire et vous pouvez le vérifier si sur les derniers jours, le prix du maïs n’a pas recommencé à baisser, parce qu’on a fait en sorte que grâce à ces contrôles, le maïs reste davantage au pays. Donc, on a commencé à voir les effets positifs de cette situation », a-t-il rappelé. Somme toute, le secrétaire général adjoint du gouvernement a reconnu que « les Centrales et Confédérations syndicales sont dans leur rôle. Le gouvernement aussi est dans le sien, celui d’œuvrer à ce que la situation reste sous contrôle et que la population béninoise puisse s’approvisionner sur le marché en produits disponibles et à prix accessibles. Donc, c’est une démarche qui est en cours et nous avons bon espoir que, comme cela a commencé à se ressentir sur le maïs, l’action du gouvernement sur ce sujet-là va produire davantage d’effets », a-t-il émis.
Léonce Adjévi