Les différentes composantes de l’armée béninoise ont célébré, mardi 10 juin 2025 sur le site de la base navale de Sèmè-Podji, la 14ème édition de la Journée de reboisement inter-forces. A l’occasion, 800 jeunes cocotiers ont été plantés par les éléments des Eaux, forêts et chasse, les sapeurs-pompiers, les agents de la Police républicaine, de l’armée béninoise, de la douane béninoise et de la marine nationale…
Les Forces armées béninoises sont résolument engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique et pour la sauvegarde de la biodiversité. Pour la 14ème édition de la Journée de reboisement inter-forces portée sur le thème «Sécurisons les forêts pour l’avenir de nos enfants », elles ont planté 800 cocotiers sur le site de la base navale de Sèmè-Podji. Cet acte vise, non seulement, à lutter contre l’érosion côtière, mais aussi à réaffirmer l’engagement de l’armée béninoise à œuvrer pour un monde plus vert, plus sain et plus durable. Selon Hermann Avocanh, Représentant du Chef d’État-major des Forces armées béninoises, la mise en terre des cocotiers est une ligne de défense vivante, car ces arbres sont des sentinelles des côtés à travers leurs racines robustes sensibles stabilisant plutôt le sol, leur tronc flexible atténuant la violence des vagues et leur présence contribuant à restaurer un écosystème essentiel. « Chaque plant que nous posons est un soldat engagé dans la lutte contre l’avancée inexorable de la mer. Ensemble, nous bâtissons un rempart pour protéger notre héritage et garantir un avenir durable pour nos communautés », a indiqué le chef d’État-major de l’armée de l’air. A sa suite, Jeanne Adanbiokou, Directrice de cabinet du ministre du Cadre de vie a, dans son intervention, souligné que la journée de reboisement inter-forces mobilise depuis 2012 toutes les forces pour une transition écologique, montrant ainsi un symbole d’unité nationale. « Cette année, le thème nous interpelle et rappelle que la gestion durable des forêts est une responsabilité collective, particulièrement dans un contexte d’insécurité où certaines zones forestières deviennent des zones à risque », a laissé entendre la représentante du ministre. Rappelons que les cocotiers ont été plantés sur une superficie totale de cinq hectares.
Mohamed Yasser Amoussa (Coll)