Il se tient depuis hier, jeudi 12 décembre 2024 à Cotonou, l’édition 2024, des Journées scientifiques de l’économie béninoise (Jseb). Décideurs publics, acteurs de la société civile, scientifiques et chercheurs, sont conviés à ces assises desquelles sont attendues des solutions innovantes et inclusives pour mieux éclairer et orienter l’action de développement du pays.
Pendant deux jours, les participants auront à répondre à des questions fondamentales en lien avec le thème de ces journées : » Renforcer le capital humain pour un développement durable au Bénin ». Un thème qui, selon Hermann Orou Takou, directeur de cabinet du ministre de l’économie et des finances empêché, traduit l’importance que revêt le capital humain qui est d’ailleurs reconnu comme un levier essentiel pour transformer les économies et bâtir une croissance durable et inclusive. Le capital humain constitue en effet le socle d’une société résiliente. C’est fort de cela, dira Hermann Orou Takou que « Depuis 2016, notre pays s’est résolument engagé dans la mise à l’œuvre des réformes majeures à travers les programmes d’action du gouvernement qui ont initié des actions ambitieuses pour le renforcement du capital humain. ». A l’en croire, les Journées scientifiques de l’économie béninoise (Jseb) sont devenues au fil des éditions, « un cadre privilégié pour des échanges constructifs et des analyses approfondies sur les grandes questions économiques et sociales qui interpellent notre pays et plus largement, notre continent ». A l’en croire, les discussions à mener au cours des deux jours que vont durer les travaux de cette édition des Jseb, s’articuleront autour des questions fondamentales ci-après : Comment améliorer la qualité de l’éducation dans un contexte ressources limitées ? Comment garantir l’accès universel aux soins de santé de base ? Comment aligner les stratégies de développement sur des objectifs de durabilité afin de construire une société plus équitable et plus résiliente ? Il s’agit, selon lui, de problématiques qui, bien qu’ambitieuses, ne sont pas insupportables. « Elles nécessitent une approche coordonnée où les décideurs publics, le secteur public, la société civile et les chercheurs collaborent étroitement pour élaborer des solutions innovantes et inclusives. », va-t-il conclure tout en nourrissant l’espoir que les réflexions qui sortiront de ces assises, aboutissent à des recommandations pertinentes pouvant inspirer les actions qui contribueront à faire du capital humain, un moteur incontournable de développement durable à notre pays. Précisons que Barthélémy Biaou est le président du comité scientifique des Jseb.
Gabin Goubiyi