Les deux cents soixante-dix (270) enseignants Acdpe recrutés en 2016 avec la licence professionnelle, par le biais du président du collectif, Régis Gbèhinto ont donné une conférence de presse le lundi 26 décembre 2022, à Lokossa pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation que vivent les 270 enseignants Acdpe depuis 2016.
Dans son discours Régis Gbèhinto, a montré tout son désarroi par rapport à la situation que vivent depuis des années lui et les 270 enseignants Acdpe. A l’en croire, ils étaient deux cents soixante-dix (270) enseignants à être recrutés avec la licence professionnelle et déployés dans les lycées techniques agricoles, les lycées techniques industriels, les centres de formation et les centres de métiers en 2016. « La signature de nos contrats, le formulaire de contrat présenté était sans corps, sans grade ni salaire. Malgré l’existence de toutes les dispositions légales, nous avons été classés dans la catégorie B, échelle 1, échelon 1. Surpris de cette violation des textes, nous avons mené diverses actions à l’endroit du Mestfp qui sont restées vaines jusqu’à ce jour. Sans issue, nous avions écrit au Président de la République du Bénin, au ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle et au ministre du Travail et de la fonction publique. N’ayant toujours pas de suite favorable, nous avons saisi le juge administratif à travers un cabinet d’avocat pour nous défendre. Des correspondances ont été adressées aux différents ministères concernés », a-t-il informé. A l’entendre, depuis leur recrutement 2016, certains de leurs collègues titulaires de licence professionnelle ayant les moyens, ont pu s’inscrire sur fonds propres et ont obtenu leur Capet à l’Enset de Lokossa. « C’est à ce juste titre que nous organisons cette conférence de presse pour que justice soit faite et que nous soyons formés pour le Capet, conformément à ce qui a toujours été fait dans l’enseignement technique », a fait savoir Régis Gbèhinto pour montrer l’objet de sa conférence de presse. Il n’a pas manqué de demander l’aide du président Patrice Talon et de son gouvernement pour que leur situation soit prise en charge. Pour l’amélioration de la situation des 270 enseignants Acdpe, le président du collectif a émis des souhaits. « Nous souhaitons obtenir notre arrêté de mise en formation avant le démarrage de notre formation initiale, décaler le premier regroupement de la formation initiale des enseignants recrutés avec la licence professionnelle afin de corriger cette injuste qui s’annonce sur notre promotion et sur notre carrière », a-t-il souligné. Pour finir, il a déclaré que cette conférence de presse n’a nullement pour objectif d’annoncer un boycott de leur formation initiale, mais d’attirer l’attention des responsables du système éducatif à divers niveaux sur cette injustice que vivent les enseignants recrutés en 2016 avec la licence professionnelle.
Patrice Zoundé (Stag)