Le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a été invité ce dimanche 22 septembre 2024 sur « Peace fm » pour le décryptage des sujets d’actualité. Il a répondu à la question des journalistes sur le contrôle et l’évaluation des enseignants et chercheurs des universités du Bénin et la surpopulation dans les prisons au Bénin.
« Non, il n’y a pas de pression sur le corps enseignant », c’est ce qu’a indiqué Wilfried Léandre Houngbédji pour montrer que le contrôle et l’évaluation des enseignants et chercheurs des universités béninoises qui sont annoncés n’interviennent pas pour mettre la pression sur les enseignants. Sur « Peace Fm » ce dimanche 22 septembre 2024, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que le seul objectif est d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, d’améliorer la gouvernance et de faire en sorte que les étudiants qui sortent des universités soient mieux préparés pour prendre en charge les défis de développement du pays. A l’en croire, les enseignants du supérieur sont préparés depuis à cette étape de contrôles et d’évaluations. « Depuis au moins 3 ans, la réforme a été engagée, des textes ont été pris. On a créé la Délégation au contrôle et à l’éthique rattachée au Conseil national de l’éducation. Tout le monde connaît la mission de la Délégation. Tous les enseignants le savent », a-t-il précisé. Pour le secrétaire général adjoint du gouvernement, « aucun enseignant du supérieur n’est contre le contrôle. Aucun d’eux n’est contre le respect de l’éthique de leur profession ». Dans ses explications, Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que les experts qui viendront faire l’évaluation sont issus du plan national, africain et international. « Le gouvernement est dans une démarche objective. Les experts qui ont postulé, il y a des Béninois qui sont retenus, il y a des Africains au niveau Cames qui sont retenus. Il y a deux universités du Canada », a rassuré le porte-parole du gouvernement. Pour clore ce sujet, il a martelé que le modèle du Cames n’interdit à aucun Etat de prendre des mesures supplémentaires pour renforcer la qualité de son enseignement supérieur.
Surpopulation carcérale au Bénin, le gouvernement y travaille
Au cours de l’émission sur « Peace Fm », le porte-parole du gouvernement a également abordé la question de la surpopulation dans les prisons au Bénin. Sur le sujet, il a déploré cette situation tout en rassurant que le gouvernement travaille à corriger les choses. « Il y a quelques mois en arrière, en Conseil des ministres, nous avions pris des décisions sur des améliorations à apporter dans les prisons. C’est pour justement lutter contre la surpopulation. Nous avons des projets de construction de nouvelles prisons modernes tout en améliorant les autres construits », a-t-il révélé. Selon lui, avant 2016, les détenus dans les prisons prenaient un repas par jour, mais aujourd’hui, le gouvernement a fait en sorte qu’ils aient deux repas de qualité par jour.
Patrice Zoundé (Coll)