(Les populations soulagées)
Suite à la décision du ministre du Cadre de vie et des transports, chargé du développement durable, José Tonato, de ne plus démolir les habitations situées dans le périmètre du site de la Station de traitement de boue de vidange (Stbv) sise à Okoun-Sèmè dans l’arrondissement de Sèmè-Podji, Commune de Sèmè-Podji, c’est la joie totale au sein des populations concernées qui saluent la clairvoyance du chef de l’État et de son gouvernement.
Ouf de soulagement. C’est le sentiment qui prévaut actuellement à Okoun-Sèmè dans l’arrondissement de Sèmè-Podji dans la commune de Sèmè-Podji, au lendemain de la décision du ministre du Cadre de vie, Josée Tonato, de préserver les constructions situées dans la zone du périmètre du site de la Station de traitement de boue de vidange (Stbv). A l’annonce de cette de cette mesure, beaucoup de personnes ont manifesté leur joie, parce qu’elles ne savaient plus à quel saint se vouer. Elles ont même manqué de mots pour remercier le Président Patrice Talon pour sa clairvoyance. C’est le cas de Djamiou Babatundé, propriétaire d’un grand domaine dans la zone, auteur de la vidéo d’alarme qui a circulé sur les réseaux sociaux. « C’est un sentiment de soulagement. L’intervention du ministre est venue apaiser tout le monde. On le remercie pour la diligence et la clarification, parce qu’on n’était pas du tout situé. Moi, je n’avais pas d’autres choix que de me soumettre à une décision administrative quelle qu’elle soit. On s’est levé, un jour, pour voir des inscriptions sur nos murs. On n’avait rien compris. On dit alors un grand merci au ministre…», s’est-il réjoui. Comme Djamiou Babatundé, d’autres n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction. « La décision de casser toutes les habitations situées à moins de 500 mètres de la Stbv avait créé de l’émoi au sein des populations. Il y a des gens qui avaient piqué une crise dès qu’ils ont appris la chose. Quand le gouvernement est revenu sur sa décision, nous sommes très ravis. Nous félicitons le chef de l’État pour sa clairvoyance. Longévité à lui…», a fait savoir Brigitte Akplogan, une résidente de la zone incriminée. Pour dame Pélagie Zannou, il faut saluer le gouvernement pour avoir entendu le cri de cœur des populations. Aujourd’hui, la détresse a laissé place à la joie au sein des habitants du milieu. On se souvient que certains cadres de la localité avaient écrit au gouvernement pour se plaindre de la pollution de la Stbv. Suite à leur lettre de dénonciation, une équipe technique de l’État était aller constater les faits. C’est suite à cette inspection qu’il a été constaté que les populations étaient illégalement installées sur les lieux. Au fait, selon les cadres, les habitations devraient être à 500 mètres au moins de la Stbv. D’où la résolution de les casser. Pour la mise en application de cette mesure, il est écrit sur les murs des populations concernées »A casser ». Ce qui a créé la psychose. Comme pour apaiser les uns et les autres, le ministre du Cadre de vie a indiqué que, contrairement à ce qui est distillé dans l’opinion, il ne s’agit pas d’un déguerpissement, mais plutôt des mesures sanitaires qui font suite aux plaintes récurrentes provenant des populations. Actuellement, on observe des maisons dans l’emprise de la Station de traitement de boue de vidange à Okoun-Sèmè.
J. Y. M. (Br Ouémé-Plateau)