La jeunesse béninoise dispose désormais des armes nécessaires pour mettre en valeur, ses atouts sur le marché de l’emploi au plan local comme à l’international. Ceci, grâce aux enseignements reçus du « Meet up Djamila ». Il s’agit d’un atelier de remise à niveau tenu le samedi 15 octobre 2022 à Cotonou.
Partie de ses vécus et de toutes ses expériences, Djamila Idrissou Souler, Chargée de recrutement et communicante, s’est mise dans l’obligation de donner un coup de pouce à la jeunesse africaine en général et celle béninoise en particulier qui a désormais le devoir de se donner de la valeur. L’arme nécessaire pour y arriver leur a été donnée le samedi 15 octobre 2022 à l’issue du « Meet up Djamila » qui a eu lieu à Cotonou. « J’ai choisi de me reconvertir dans les Ressources humaines (Rh). Je suis alors retournée à l’école pour obtenir un master en Rh. J’exerce ce métier de Chargée de recrutement au sein d’un cabinet de consulting. Alors, dans le cadre de ma profession, ce métier que j’exerce, je reçois beaucoup de courriers et de messages de personnes au chômage, des gens qui recherchent soit leur premier emploi, ou des gens qui sont en poste et qui veulent bouger. Et ce que je remarque, c’est qu’ils sont souvent dans une posture de quémandeur, de demandeur d’emploi alors que ce qu’exige le monde aujourd’hui, ce sont des gens qui savent se vendre, des gens qui connaissent leur valeur en tant qu’offreurs de services qui ont des compétences à faire valoir », a expliqué Djamila Idrissou Souler. A entendre la communicante lors de cet atelier, l’accent a été mis sur la posture dans laquelle beaucoup de demandeurs d’emploi se mettent. Ils se présentent souvent dans une position de quémandeur d’emploi alors qu’« on ne vous achète qu’à la valeur que vous prétendez avoir ou que vous affichez ». C’est fort de cette expérience au quotidien que, cette dernière a décidé de recadrer la jeune dans cet univers de l’emploi pour éradiquer le chômage. « Si vous vous vendez en tant que quémandeur d’emploi, on vous donnera un emploi comme ça, qui ne correspond pas peut-être à vos compétences et au salaire que vous estimez mériter. Cet atelier n’est donc pas un atelier pour aider les gens à faire un Cv. C’est pour donner des astuces pour motiver les gens parce qu’on leur a demandé de s’inscrire à travers des formulaires à remplir, ils nous ont dit qu’ils sont frustrés, désespérés, qu’ils manquent de confiance en eux », a confié Djamila Idrissou Souler. L’objectif autour de tout ceci, selon Djamila Idrissou Souler, c’est « une prise de confiance pour savoir parler aux recruteurs. On leur demande d’être en posture de demandeur de service, de montrer qu’ils ont de la valeur et de ne pas baisser la tête devant le recruteur. Etre capable de démontrer aux recruteurs que celui qui est en face de lui, est la personne capable répondre à ce besoin. Donc, c’est un rapport d’égal à égal, un rapport qui doit être équilibré ». Cette séance de travail a connu de la grandeur avec la participation des consultants formateurs à l’image de Hadjara Ahouantchédé qui a présenté le réseau Linkedin, un réseau d’excellence dédier pour les recherches d’emplois, de business et d’opportunités professionnelles. Autour de cela, les participants ont eu droit à des informations de cyber sécurité pour échapper aux arnaques à l’emploi. De même, ils ont été sensibilisés sur l’écosystème de recrutement au Bénin qui différencie de celui de la France et surement aussi des autres pays du monde.
K. S. (Coll)