Les journées pédagogiques entrant dans le cadre de la rentrée académique 2020-2021 démarrées depuis hier jeudi 17 septembre prennent fin ce vendredi 18 septembre 2020. Le constat fait au cours de la première journée renseigne que plusieurs enseignants n’ont pas cru devoir répondre présents à cette obligation professionnelle. Les raisons d’un tel boycott à en croire les responsables du système éducatif seraient liées au paiement des primes de la rentrée académique par l’Etat avant même l’exécution de l’activité. Dans une déclaration faite ce vendredi 18 septembre 2020, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle estime qu’il s’agit d’un «manquement grave». «En voulant bien faire, le gouvernement a positionné et viré sur le compte des enseignants, les primes des journées pédagogiques avant l’activité même. Une fois que certains enseignants ont obtenu leurs primes, ils n’ont plus senti le devoir de venir aux journées pédagogiques. Ce qui est un manquement grave », a déclaré Mahougnon Kapko. « D’habitude, ces primes sont payées bien après l’activité. Ce qui fait l’objet de revendications de la part des Centrales et Confédérations syndicales. Mais en voulant bien faire, nous avons d’abord bancarisé ces primes et nous avons ensuite procédé à leur virement sur les comptes », a-t-il poursuivi en qualifiant ce comportement des enseignants absents d’irresponsables. «Nous comprenons qu’il y a un manque de responsabilité au niveau de certains enseignants parce que, ce n’est pas à cause des primes que les journées pédagogiques sont instituées. Elles sont instituées pour réfléchir sur certains aspects du système éducatif. Et pour permettre à ces enseignants d’effectuer le déplacement, il y a des primes qui sont associées à ces journées », a-t-il conclu. Pour l’autorité ministérielle, des instructions sont données pour que la liste des présences puisse permettre la défalcation de cette journée des salaires de ces enseignants qui n’auraient pas répondu à l’invitation.