Le tiktokeur Cédric Toffa connu sous le nom de Flapacha a été présenté en début de semaine devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Dans cette affaire, les tiktokeurs Flapacha et Jérémie Dégamer ont été interpellés le lundi 11 août 2025 par le Centre national d’investigation numérique (Cnin). Cette interpellation fait suite à la publication de deux vidéos sur les réseaux sociaux qui mettaient en scène un enlèvement simulé. Des premières informations de l’enquête, il ressort que les deux concernés ont simulé cet enlèvement et la prétendue séquestration survenue ensuite, avant de demander dans des lives des cotisations pour venir en aide à Jérémie Degamer. Présentés devant le procureur de la République, Jérémie Dégamer a été libéré et le tiktokeur Flapacha a été placé sous mandat de dépôt en raison des indices de cybercriminalité retrouvés dans son téléphone. A en croire les informations du site « Libre express », Flapacha a plaidé non-coupable des accusations d’escroquerie via internet mises à sa charge par le parquet spécial lors de l’audience. Devant le juge, l’accusé a expliqué les circonstances dans lesquelles il s’est retrouvé en prison après un buzz qui a mal tourné sur Tiktok. Selon sa déposition, il a organisé avec le Tiktokeur Jérémie Dégamer une simulation de kidnapping dans un live Tiktok. L’objectif visé à travers ce faux enlèvement est de susciter le buzz afin d’avoir plus d’abonnés et de gagner plus de revenus. Dans cette affaire, il a déclaré qu’ils n’ont rien reçu comme argent de la part des internautes. Une perquisition menée le jour de son interpellation par une unité anti-cybercriminelle a permis de saisir des objets dont un téléphone rempli de données à caractère cybercriminel. Interrogé sur les données cybercriminelles retrouvées dans son téléphone, Flapacha a fait savoir que le téléphone appartient en réalité à son frère aîné, un certain Franck Toffa qui a été arrêté quelques jours avant son interpellation. Ce frère aîné est aujourd’hui en détention préventive pour des faits de cybercriminalité. Le ministère public a demandé à la Cour de rapprocher les deux dossiers. Après les différentions interventions, le juge a renvoyé le dossier au 18 décembre 2025 pour continuation.




















