Le fondateur de l’Ong Urgences panafricanistes Kèmi Séba et sa « grande sœur de lutte et de cœur », Nathalie Yamb ont été mis à nu dans leur entreprise abjecte de destruction du Bénin et des liens diplomatiques qu’il entretient avec le Niger par Bertin Koovi. C’est à la faveur d’un point de presse qu’il a tenu le mardi 21 mai 2024 à Cotonou.
L’acteur politique et membre du Bloc républicain Bertin Koovi a éclairé les esprits des uns et des autres en relevant d’emblée, les contre-vérités et les accusations tronquées de Kèmi Séba et de Nathalie Yamb. Des pseudo-influenceurs du continent et experts en désinformation qui sont dans une dynamique d’apatridie et de trahison à la nation béninoise. « Je prends la parole parce que j’ai entendu madame Nathalie Yamb affirmer sans ambages qu’au Bénin, on recrute des peulhs qu’on forme pour aller servir de djihadistes au Niger. Je crois que c’est l’honneur du Béninois qui doit être insulté. Ceci devrait révolter chacun de nous », a laissé entendre Bertin Koovi à l’entame de son point de presse. Un rendez-vous médiatique qu’il a su peser avec soin en s’attaquant aux propos presque injurieux tenus envers le Bénin et ses dirigeants. Le pays qui souffre le plus des affres du terrorisme est le Bénin, parce que le Niger étant monté en puissance militaire, le Burkina pareil, c’est au Bénin que les terroristes viennent semer des troubles. « On peut ne pas aimer le président Talon, mais il faut s’en tenir à l’essentiel qui est la nation béninoise », a insisté l’acteur politique qui demande à ceux qui veulent attaquer le Bénin par quelque moyen que ce soit, de faire la différence entre le président Talon et le Bénin.
« Kèmi Séba, un apatride»
Le peuple béninois ne mérite pas qu’on tient à son égard des propos mensongers montés de toutes pièces par ces détracteurs pour ternir l’image de marque du pays. « Kèmi Séba affirme sur une terre étrangère qu’il aurait des preuves qu’au Bénin, on passerait des légionnaires français mais noirs pour des soldats béninois qui formeraient des djihadistes pour attaquer le Niger », Koovi trouve que les propos tenus par Kèmi Séba sont très graves. En tenant de tels propos, le président de l’Ong Urgences panafricanistes a fait montre « d’apatridie et de trahison de la nation béninoise. Mais le Bénin ne le jugera pas, on ne lui fera pas ce plaisir. Je l’invite au Bénin pour qu’il nous aide à identifier ces camps-là afin de les démanteler. S’il y a un camp, le Bénin aussi est en danger pas seulement le Niger », a soutenu le conférencier qui a ajouté qu’il y a des chants qu’on n’entonne pas dans la cour de son beau-père. Autrement, ce dont on ne peut parler, il faut le taire. Kèmi Séba a raté ainsi une bonne occasion de fermer sa gueule. Car le premier ministre du Niger qu’il a répété, s’est trompé selon Bertin Koovi. « Si une armée doit attaquer le peuple du Niger, il faudrait que cette armée-là ait d’abord vaincu et tué le dernier béninois avant de traverser la frontière. Nous voulons qu’on nous pende pour nos péchés mais il ne faut pas qu’on nous pende pour des affabulations », a signifié Bertin Koovi qui refuse la stigmatisation de l’ethnie peulh dans le terrorisme.
Sergino Lokossou