Après que le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) Mario Mètonou ait donné des précisions sur l’affaire d’arrestation de Olivier Boko, le peuple du Bénin a compris que l’intéressé n’était nullement visé par un acharnement politique, comme le font croire certains analystes.
La sortie du procureur spécial est venue mettre fin à cette polémique depuis l’arrestation de l’homme d’affaires Olivier Boko. Que n’attend-t-on pas appris et entendu au lendemain de l’arrestation de l’homme d’affaires proche du Chef de l’État Olivier Boko ? Sur les réseaux sociaux et même dans certains cercles, les commentaires et analyses ont fusé de toutes parts. Les uns plus tendancieux que les autres. Certains accusaient à tort et à travers le pouvoir de fomenter des coups histoire de briser le rêve présidentiel de Olivier Boko dont les mouvements qui suscitent sa candidature se multiplient dans le pays. Des analyses sans fondement qui se justifient par le fait que la candidature de Olivier Boko dérangerait le pouvoir, notamment son ami de longue date, le président de la République qui, jusque-là n’a pas encore désigné un dauphin. Avec la sortie du procureur spécial de la Criet, on comprend davantage que l’intéressé ne fait nullement l’objet d’un acharnement politique. Cette thèse doit être écartée. Pour le commun des mortels, l’homme serait suspecté dans un projet de coup d’État contre son ami, le président Patrice Talon. Il faut rappeler que ce dernier, dans une récente interview, a fait savoir qu’il n’est pas du genre à faire la promotion de sa famille, de ses amis et de ses proches en matière politique. Ce critère ne déterminera pas son choix pour la promotion d’un tel ou tel candidat. « Je ne suis pas dans un tel schéma, mais je suis à égale distance de tout le monde », avait laissé entendre le chef de l’État. Olivier Boko (candidat aux élections de 2026 ou non) devrait en bon citoyen répondre bel et bien de ses actes devant les juridictions compétentes conformément à ce que prescrit le droit positif du pays.
Sergino Lokossou