Suspecté dans une affaire de coup d’État contre son ami de longue date le président Patrice Talon, l’homme d’affaires Olivier Boko ne pourra certainement plus candidater à l’élection présidentielle de 2026.
Alors qu’il est présenté au peuple comme l’homme de la continuité, celui qui pourra poursuivre convenablement l’œuvre réformatrice entamée par le président Patrice Talon depuis 2016 par ses soutiens, le destin de présidentiable restera inachevé pour ce dernier. Très connu dans l’appareillage étatique et très proche du président Patrice Talon, Olivier Boko a hypothéqué sa candidature tant souhaitée par plusieurs mouvements et associations. Le rêve de Olivier Boko d’être président de la République va rester inachevé. Et pour cause, il serait mêlé à cette affaire de tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon. On peut affirmer sans prendre le risque de se tromper qu’avec ce projet de coup d’État dans lequel son nom est cité, Olivier Boko présenté par ses soutiens comme un homme providentiel, est plutôt un géant aux pieds d’argile. Il n’a trouvé d’autre stratégie que celle de vouloir renverser son ami par un coup d’État avant le terme de son mandat constitutionnel. S’il est certain qu’il est une alternative crédible pour les échéances de 2026, il n’a point besoin de s’illustrer dans une entreprise pareille de coup de force et de déstabilisation au point de compromettre sa candidature pour 2026. Ce qui se passe ailleurs n’est certainement pas possible dans ce Bénin de Patrice Talon où il travaille à faire régner l’ordre et la discipline. Le Bénin reste une exception au vent de coup de d’État qui souffle dans la partie ouest du continent. Olivier Boko a non seulement brisé par ses agissements son rêve de président, mais aussi les espoirs de beaucoup de jeunes qui croient en lui. D’aucuns se demandent alors pourquoi il ne peut pas attendre les échéances de 2026 pour démontrer qu’il est un homme fort capable de jouer un rôle déterminant dans la transformation de son pays.
S. L.