Poursuivi sans mandat dans une affaire foncière de 32 hectares à Akpro-Missérété, l’ex-maire de la Commune Michel Bahoun et huit (08) autres personnes ont été présentés le lundi 5 août 2024 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Tout comme l’ex-édile, son successeur, l’actuel maire d’Akpro-Missérété, Joseph Hounkanrin est également poursuivi dans cette affaire pour abus de fonctions et escroquerie en parcelles. Ils sont tous deux accusés d’avoir participé à l’expropriation des parcelles d’une collectivité lors des activités de lotissement dans la commune d’Akpro-Missérété. Lors de l’audience, Michel Bahoun et ses co-accusés ont plaidé non-coupables. D’après le plaignant, représentant d’une collectivité, les mis en cause se sont jetés dans le domaine de sa famille et l’ont vendu après le lotissement de la zone. Il a fait savoir que sur les 32 hectares appartenant à sa collectivité, seulement 13 parcelles leur ont été attribuées après le lotissement. Et ce, après moult réclamations. Dans sa déposition, il a indiqué avoir appris que des membres du comité de lotissement ont vendu dans la zone. Un membre du comité aurait mis le nom d’une femme sur des parcelles pour les vendre. La femme en question est également poursuivie dans ce dossier. A la suite de sa déposition, le juge de la Criet a ordonné à la mairie d’Akpro-Missérété de répertorier les superficies occupées par la prison civile d’Akpro-Missérété, la gare routière de Gouako et l’installation d’une Ong. Il a renvoyé le dossier au 25 novembre 2024 pour écouter la version de l’actuel maire et d’autres membres de la famille victime.
Patrice Zoundé (Coll)