Le ministre de la Communication s’est prononcé ce jeudi 04 mars 2021 sur l’interpellation de la candidate recalée à la Présidentielle du 11 avril 2021, Reckya Madougou sur la Deutsche Welle. Alain Orounla pense que l’ancienne ministre de la Justice a été arrêtée parce qu’il y a des indices suffisants et concordants qui l’incrimine. Selon le porte-parole du gouvernement, personne ne s’en prend au président Boni Yayi (via l’arrestation de Reckya Madougou). Il s’agit, dit-il, d’une infraction grave dont des indices suffisants et concordants existent. « Personne ne s’en prend au président Boni Yayi (via l’arrestation de Réckya Madougou). Il s’agit d’une infraction grave dont nous avons des indices suffisants et concordants. Nous avons des faits matériels et sur lesquels la Police et la justice ont le devoir d’investiguer. Donc, il n’y a pas du tout d’arrière-pensée ni de procès d’intention. Mais il s’agit d’une enquête qui doit se dérouler en dépit de l’implication de certaines personnalités à connotation politique. […] Personne ne réprime personne. Quand on pose des actes répréhensibles, quand on est indexé par des malfaiteurs qui ont reconnu quand même avoir ourdi un certain dessein et que la justice vous interpelle, il ne s’agit pas d’un règlement de compte. Il s’agit tout simplement de sauvegarder la paix dans notre pays, de sauvegarder un processus électoral », a-t-il expliqué.