Sébastien Ajavon, Komi Koutché, Valentin Djènontin et Léhady Soglo peuvent-ils rentrer au Bénin sans être inquiétés par la justice après le retour au bercail du colonel à la retraite Pascal Tawès et du président de l’alliance Iroko, Bertin Koovi? A cette interrogation, le porte-parole du gouvernement a apporté une réponse claire et nette ce mercredi 24 mars 2021, après le Conseil des ministres. Selon Alain Orounla, le Bénin est un pays de liberté où chaque citoyen est libre d’aller et de venir. « Il y a cette liberté fondamentale qui est garantie par la Constitution, celle d’aller en villégiature parce que l’on craint ce qui n’existe pas et surtout celle de revenir. Le Bénin a toujours été une terre hospitalière pour les étrangers et a fortiori pour ses ressortissants », a rappelé le ministre de la Communication et de la poste. Alain Orounla voit à travers le retour sur la terre de leurs aïeuls de l’ancien Attaché de défense à l’ambassade du Bénin à Washington et de Bertin Koovi, « la preuve supplémentaire de ce que les gens se font plus de frayeur qu’il n’y a véritablement de menaces sur leur liberté qui n’a jamais été entravée si ce n’est que ces personnes craignaient d’avoir à rendre des comptes de leur gestion ou de difficultés dans lesquelles ils se sont mis par rapport à la justice ».