« Quand j’ai vu la place Bio Guéra et la place de l’Amazone, j’ai compris que le président de la République tient compte du rôle de la culture dans le processus du développement. J’insiste, aucun développement socioéconomique ne peut réussir s’il ne tient sa force et ses sources au sein du patrimoine culturel. Ça arrive, ce n’est pas au Bénin seul. Très souvent en Afrique, au lieu que les élections soient des occasions de fête, de réjouissances, ça entraîne des conflits, des querelles, des divisions. L’opposition en Afrique comporte beaucoup de problèmes. Il faudrait que nous comprenions et faisions confiance à l’alternance dans des démocraties de mandat. Quelqu’un vient, il a un temps à faire et après il va partir. Je pense que si les anciens chefs d’Etat acceptent de jouer leur rôle, c’est une bonne chose. Ils doivent conseiller le président actuel. C’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle. En les voyant autour du président Talon, c’est le sens de l’amitié, de la concorde. Mettons-nous ensemble car nos ennemis communs, c’est la misère, la pauvreté, le chômage. Si les anciens sont autour du président, je pense que ça ne doit pas se limiter au défilé ».