L’Association des journalistes du Bénin sur les crises et catastrophes naturelles (Ajbcn) est soucieuse de l’amélioration de la résilience des populations vulnérables aux inondations par les alertes précoces et les actions d’anticipation. Les responsables ont consacré « Débats écolo » du 4 octobre 2025 à Abomey-Calavi à la thématique avec plusieurs experts invités pour entretenir les journalistes.
« Amélioration de la résilience des populations vulnérables aux inondations par les alertes précoces et les actions d’anticipation ». C’est autour de ce thème que l’Association des journalistes du Bénin sur les crises et catastrophes naturelles (Ajbcn) a été entretenue le samedi 4 octobre 2025 par différents experts lors du creuset de réflexion « Débats écolo ». Selon le président de l’Ajbcn, les « Débats écolo », sont des rencontres mensuelles pour échanger avec des experts sur des sujets liés à l’environnement, aux crises et catastrophes. « Ces rencontres permettent d’édifier les journalistes pour informer à leur tour. Nous sommes déjà aux portes des inondations. C’est fort de cela que le thème du mois s’intitule : « Amélioration de la résilience des populations vulnérables aux inondations par les alertes précoces et les actions d’anticipation ». Les communicateurs ont surtout édifié les participants sur les alertes précoces, les actions d’anticipation et les gestes qui sauvent », a fait savoir Patrice Soglo tout en remerciant les professionnels des médias qui ont effectué le déplacement pour comprendre davantage les contours des inondations. A en croire Sylvain Djibou, géographe environnementaliste, pour réduire les risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques, on dépense moins et les actions sont minimes. « On prend les dispositions nécessaires pour mener les bonnes pratiques afin d’anticiper facilement. Mais quand on n’anticipe pas et tout dégénère ou se transforme en catastrophe, c’est qu’on a déjà perdu des biens et il faut dépenser énormément », a-t-il laissé entendre. Il a exhorté les populations des zones lacustres, à charger moins leurs pirogues. A l’endroit de ceux qui ont produit dans les champs, il leur a conseillé de faire la récolte précoce au lieu d’attendre et de tout perdre quand les eaux vont s’installer. Pour Mohamadou Rabiou Assouma, chef du département des risques et catastrophes à l’Agence béninoise de protection civile (Abpc), il est très important de mieux se préparer à faire face aux crises et catastrophes que de chercher à répondre lorsqu’il y a une situation dommageable car « les études ont montré que investir dans la prévention revient à récupérer 7 à 8 points dans la réponse ». Il a demandé aux populations d’avoir la culture du risque et de suivre les informations qui passent par les canaux officiels. Malik Gompassounon, coordonnateur du Centre national de formation de la croix rouge béninoise et maître formateur en premier secours a, pour sa part, passé en revue les axes d’intervention au niveau de sa structure.
Serge Adanlao



















