André-Marie Johnson, journaliste à la retraite et ancien directeur de la télévision nationale qui a coordonné la couverture médiatique de la Conférence nationale des forces vives de 1990 a été invité, le dimanche 2 mars 2025, sur l’émission sociopolitique « Cartes sur table » de « Océan Fm ». Il a opiné sur plusieurs sujets dont la destruction de l’hôtel Plm Alédjo qui a abrité les travaux de la Conférence nationale. Selon l’hôte de la radio des défis, si l’hôtel Plm Alédjo va être rasé, ça serait la mort dans l’âme parce que c’est le berceau qui a porté le bébé qu’on est en train de détruire. « Moi, j’aurais souhaité si vraiment, il y a des nécessités d’utilité publique qui font que le Plm Alédjo doit être rasé, qu’on construise quelque part un mémorial ou quelque chose de symbolique qui rend hommage à ce lieu », a plaidé André-Marie Johnson. A l’entendre, « il faudrait que les Béninois en fassent un lieu où on viendra se recueillir pour montrer que c’est ici que la démocratie a pris corps ».
L’invité des journalistes Sosthène Fadaïro et Aziz Adam Soulé est allé plus loin en indiquant que « ça serait comme une sorte d’hommage qu’on rendrait à ce lieu et de l’événement qui en est sorti ». Pour lui, « si les autorités du moment n’ont pas encore statué définitivement sur le projet, il n’est pas tard parce que ce site est dans notre mémoire. Il ne faut pas tout raser ».
Patrice Zoundé (Coll)