Il n’est plus à se demander si le Bénin accueillera ou non les 50ème mondiaux de pétanque et jeux provençal. L’assurance a été donnée le samedi 18 mars 2023. C’était au terme d’une séance de travail qui a réuni le Comité exécutif de la Fédération béninoise de pétanque (Fbp) et la Confédération africaine des sports boules (Casb) à Cotonou.
Il n’y a plus d’inquiétude Le Bénin va accueillir en septembre 2023, la 50ème édition des championnats du monde de pétanque. Il n’est plus à douter puisque de nouvelles options ont été prises vu le retard accusé dans la construction du boulodrome qui devrait accueillir la compétition. En effet, il est prévu la construction d’un boulodrome de norme internationale pour abriter les rencontres de cette compétition. Une première dans l’histoire de l’organisation de cette compétition en Afrique. «Le gouvernement du Bénin, de mon pays que je félicite parce que les autorités ont pris l’initiative de construire ce qu’on a jamais vu en Afrique, un boulodrome de norme internationale qui, aux dernières nouvelles, ont pris des options plus importantes avec un coup plus élevé. Malheureusement, il ne pourra pas finir avant septembre prochain. Or, la date ne peut plus être déplacée», a confié Garba Yaya, président de la Fédération béninoise de pétanque. A entendre ce dernier, le Bénin voudrait offrir une visibilité grandeur nature à cette compétition pour l’Afrique à travers le monde. Cette ambition nécessite assez de ressources et de temps pour être mise en œuvre. Le temps de l’organisation pressant, il a été décidé de nobles options pour l’effectif accueil de cette Coupe du monde. «Nous avons été présents en Belgique, au Madagascar, en Espagne récemment et aucun pays n’a un boulodrome de norme internationale pour recevoir la Coupe du monde. Tous ces pays font des chapiteaux démontables qu’ils utilisent», a informé Garba Yaya. Et voulant respecter son engagement a accueilli la compétition, le Bénin, par le biais de sa Fédération en charge de ce sport, a pris d’autres options, de commun accord avec la Confédération africaine des sports boules (Casb) dirigée par le Béninois, Idrissou Ibrahima. Ce dernier confirmant ce choix, a d’ailleurs appelé le gouvernement a dissocié la construction du boulodrome de l’organisation du Mondial. «Je suis très heureux que le président de la Confédération prenne cette option et demande qu’on fasse tout pour qu’avec le ministère des Sports, on s’aligne sur cette dernière décision», a déclaré le responsable en charge des sports boules au Bénin, qui a profité de l’occasion pour saluer l’engagement du président Idrissou Ibrahima d’abord en tant que porteur du projet et patriote engagé pour révéler le Bénin, à travers ces Mondiaux de pétanque.
La construction du boulodrome, un acquis
En même temps que la Fédération béninoise de pétanque et tout le peuple béninois, Idrissou Ibrahima, a appelé le monde entier à retenir que le Bénin va bel et bien organiser ce challenge international. «Je voudrais en même temps que vous, prier les boulistes nationaux, continentaux et internationaux, de ne pas se fier aux langues malveillantes des oiseaux de mauvais augure et d’autres incrédules qui souhaitent ne pas voir, en septembre 2023, se dérouler à Cotonou au Bénin, la 50ème édition des Mondiaux de pétanque», a lancé le premier responsable des sports boules sur le continent africain qui ne doute pas de l’engagement du gouvernement du président Patrice Talon, à organiser dans les meilleures conditions, cette compétition internationale. «Le président de la République, Chef de l’État, son excellence Athanase Guillaume Talon est une haute autorité bien connue de tous, car rigoureux sur les principes, et ne lésine pas sur les moyens pour atteindre les objectifs qu’il s’est librement fixés. En tout état de cause, je ne doute pas un seul instant, de la crédibilité de sa parole donnée en Conseil des ministres relativement à la construction du boulodrome pour accueillir dans les bonnes conditions, la 50ème édition des championnats du monde de pétanque en septembre 2023», a-t-il rassuré. Il a appelé le Comité exécutif de la Fédération béninoise de pétanque, à la patience et la confiance parlant de ce projet de grande envergure. Pour lui, si le Bénin a fait forte sensation lors des précédentes éditions de cette compétition, les joueurs n’ont pas eu besoin de s’entraîner dans des boulodromes. L’absence de cet espace n’empêcherait donc pas ces athlètes de rééditer leurs exploits. Pour celui-ci, la construction de ce noyau est un dossier politico-sportif puisqu’il y a des institutions de la République comme l’Assemblée nationale qui doivent intervenir. Selon lui, la construction du boulodrome est un acquis. Cela nécessite donc que l’Etat central et tous les acteurs entrant dans le cadre de sa construction, prennent le temps nécessaire pour construire une aire de jeu de renom pour l’image de l’Afrique. Et c’est donc pourquoi, en toute chose, il faut toujours un plan B à côté d’un plan A. «Si nous étions surpris par le temps afin que la construction du boulodrome que nous attendons tous ne finisse, il y a un autre plan. Nous voyageons beaucoup. Nous savons dans quel périmètre les gens érigent à l’étranger pour organiser les championnats de ce genre. A Santa Susanna en Espagne et Phnom Penh au Cambodge, les organisateurs ont érigé des chapiteaux. Nous pouvons donc le faire au Bénin aussi quand on aurait pas finir de construire le boulodrome. Avec deux chapiteaux, nous pouvons le faire. Jouer dans un chapiteau et l’autre pour la restauration. Je ne vois pas comment le championnat du monde n’aura pas lieu au Bénin», a-t-il martelé. Par ailleurs, il appelle les boulistes béninois comme ceux du monde entier à se préparer pour offrir du beau spectacle aux férus de cette discipline.