Mauvaise nouvelle pour Olivier Boko, homme d’affaires, et Oswald Homéky, ex-ministre des Sports, placés en détention provisoire pour atteinte à la sûreté de l’État. Malgré les espoirs placés dans un recours devant la Cour suprême, leurs avocats ont essuyé un échec ce lundi 13 janvier 2025, lorsque la Haute juridiction a rendu un arrêt défavorable.
Les deux anciens collaborateurs du président Patrice Talon, après avoir été mis en accusation suite aux enquêtes menées par la commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), avaient déposé un pourvoi en cassation. Ils espéraient voir la Cour suprême annuler leur mise en examen en raison de ce qu’ils considéraient comme irrégularités dans la procédure. Cependant, la Cour suprême a rejeté ces arguments et confirmé la décision de la commission d’instruction de la Criet.
Par cette décision, les deux personnalités, ainsi que leurs co-accusés, restent en détention provisoire et devront bien être jugées par la Criet. L’étape suivante de la procédure est désormais entre les mains de la commission, qui fixera la date du procès.
Il est à rappeler que Olivier Boko et Oswald Homéky avaient été interpellés en septembre 2024, dans le cadre d’une tentative de coup d’État déjouée. Ils attendent désormais leur jugement après les enquêtes menées par la Criet.
Léonce Adjévi