Une recherche d’affection extra conjugale a mal tourné pour une femme mariée, qui a porté plainte contre son amant devant la Criet pour harcèlement par le biais d’un système informatique ou d’un moyen de communication électronique.
Les faits remontent en 2021 où elle a fait la connaissance du prévenu A.H. qui est détenu à la prison civile de Missérété. L’homme était le co-détenu d’un de ses cousins.
Après l’acquittement du prévenu par la justice, les deux ont gardé les liens d’amitié qui ont fini par déboucher sur une relation amoureuse. La dame mariée et mère de trois enfants dont le premier a 14 ans aujourd’hui, a connu des déboires conjugaux avec son mari, une situation aggravée par l’état de santé de son mari souffrant d’un Avc et n’arrivait plus à la satisfaire. Elle s’est confiée à son nouveau compagnon qui n’est rien d’autre que le prévenu. Leur lien d’amitié a évolué et les deux tourtereaux ont fini par avoir des rapports sexuels bien nourris. Leurs séances d’ébats sexuels sont filmés à l’insu de la dame par son amant. Le prévenu, nouvel amant de la dame a fini par se retourner en prison pour une autre affaire. La dame a donc décidé de mettre un terme à la relation pour se concentrer sur son foyer. Sauf que son amant n’était pas prêt à rebrousser chemin. Son axe de stratégie: des menaces à travers des audios whatsapp et les scènes filmées pendant leurs ébats sexuels qu’il envoyait à la dame pour la faire chanter. Il a plusieurs fois réclamé de l’argent à la dame. À la barre ce mardi 1er juillet 2025, la dame confie que son mari travaille dans l’administration publique, et a encore fait une autre crise d’Avc quand son amant s’est porté à son domicile conjugal pour réclamer des biens qui ne sont pas pour lui. Elle a demandé au juge président du céans, qu’elle ne veut rien pour les dommages subis. Elle veut qu’il la laisse en paix. Aussi, a-t-elle confié au juge, que le prévenu a menacé une fois sorti des liens de la détention.
Le représentant du ministère a requis contre le prévenu deux ans de prison ferme assortie d’une amende de deux millions de francs Cfa ministère. Le délibéré du dossier est renvoyé au 14 octobre 2025.