Le député béninois Issa Salifou, membre du parlement de la Cédéao a réagi sur l’actualité relative à la crise au Niger. S’il a émis des griefs contre la gestion faite par l’Organisation Ouest-africaine de cette crise, le parlementaire a martelé cependant que c’est à tort que le président béninois Patrice Talon est mis en index dans le blocage au Nord Bénin, de plus de 600 camions en partance au Niger.
« D’autres pensent que c’est notre chef d’Etat (Patrice Talon ndlr) qui a pris la décision de fermer la frontière. Je veux profiter de votre micro pour dire que ce n’est pas le cas», a d’office répondu l’élu de la 1ère circonscription électorale à la question du journaliste l’invitant à se prononcer sur le blocage à Malanville de centaines de camions à destination du Niger. « Je dis ce n’est pas lui. A l’arrivée de la Cédéao, on a bien entendu que c’est l’Uémoa (Union économique et monétaire Ouest-africaine) qui a décidé que les frontières terrestres soient fermées », a clarifié le député membre de la Commission paix et sécurité du parlement de la Cédéao. A en croire Issa Salifou, le blocage des camions à Malanville n’est nullement imputable au président béninois. De ses explications, il ressort que le poste juxtaposé qui relie le Bénin et le Niger est construit par l’Uemoa qui en assure d’ailleurs la gestion. « C’est l’institution qui a pris cette décision. C’est pourquoi, les autorités béninoises sont obligées de l’appliquer», a laissé entendre l’élu parlementaire membre de l’Union progressiste Le Renouveau.
Gabin Goubiyi