« Si Dieu ne m’aimait pas, je ne serais plus vivant », tel est le cri de cœur de Nazaire Padonou, ancienne gloire de la boxe depuis quelques mois. En effet, sur les réseaux sociaux depuis un bon moment, le professionnel béninois et ancienne gloire de la boxe a fait savoir sa situation au lendemain de sa carrière de boxeur. Selon ses confidences, il serait en proie à une vie misérable, et contraint à un abandon total depuis qu’il a quitté les rings. Malgré tout cela, l’ancien pugiliste béninois fait preuve de bon cœur. Il ne manque de prendre au quotidien, les nouvelles de son jeune frère, Clément Loko, actuel porte-flambeau du noble art béninois. Le septuple champion d’Afrique de boxe salue d’ailleurs la bravoure de ce dernier. « C’est déjà bien tout ce que fait le jeune frère Clément Loko. Il fait parler en bien de la boxe béninoise depuis quelques années comme on l’a si bien fait. C’est déjà satisfaisant de voir qu’un jeune défend les couleurs du pays », a-t-il apprécié. Pour lui, il n’est jamais facile d’être boxeur. « Si Dieu ne nous aimait pas, on ne serait plus vivant parce qu’on a traversé beaucoup d’épreuves dans la boxe. Le monde de la violence est un autre monde. Il faudrait qu’il soit garçon. Tu peux aller et perdre ta vie. Si vous acceptez de faire de la boxe, et donc de la boxe professionnelle, c’est que vous êtes prêt à tout : à la vie, comme à la mort », a confié Nazaire Padonou avant de souhaiter tout le meilleur à Clément Loko. « On ne peut que lui souhaiter bon vent car, ce n’est pas du tout facile. Que Dieu l’accompagne dans sa carrière », a souhaité Nazaire Padonou qui souhaite aujourd’hui que des politiques soient mises en place pour faciliter une meilleure retraite aux ambassadeurs du sport béninois.
Abdourhamane Touré