La cité des Igbo Idaasha du Bénin (Dassa-Zoumè) peut espérer faire forte sensation dans le monde du basketball béninois dans les années à venir. Ceci, grâce aux nombreux camps qui s’organisent dans la localité, mais surtout à celui qui a connu sa première édition cette année.
« Camp Marisal » puisque c’est de lui qu’il s’agit, a réuni vingt (20) jeunes filles âgées de 17 ans et moins (U17). Tenu courant le mois d’août dernier, le camp a permis aux filles, de recevoir les bases de la balle au panier. A l’occasion, elles ont acquis les fondamentaux pour le traçage de terrain de ce sport, ainsi que les aptitudes pour la confection de ses filets. Il s’agit de deux formations qui permettront à ces jeunes filles à l’avenir, de développer d’autres activités autour de cette discipline sportive. Ce qui participera activement à leur autonomisation dans la société béninoise. « A la base, le but de ce camp est de faire revivre la flamme du basketball dans le département des Collines notamment dans la ville de Dassa-Zoumè qui est ma terre natale. L’autre vision est de remettre les filles en confiance par rapport à cette discipline. A l’avenir, elles pourront à travers une équipe, défendre cette ville qui aurait tant donné pour elles », a confié Mariam Salami, promotrice du présent camp de formation.
Poursuivant, elle explique que cet initiative s’incruste dans la dynamique amorcée par le président Ismahinl Onifadé de la Fédération béninoise de basketball (Fbbb), pour la construction d’un vivier de jeunes talents à la base à travers les quatre coins du pays et d’offrir une tribune de formation de bonne qualité. « Sur les trois jours de formation, les filles ont été assidues. Elles ont compris le dynamisme implémenté par le président Onifadé pour promouvoir ce sport en général et chez les jeunes filles en particulier. Ce qui réjouit est qu’on pense poursuivre les efforts pour effectivement accompagner les ambitions de la Fédération », a apprécié la promotrice. Le camp a connu son épilogue par un tournoi de basketball 3×3. Les filles ont profité de l’aubaine pour démontrer à la population et surtout leurs parents, ce qu’elles ont appris durant le « Camp Marisal ». Et comme Mariam Salami, elles ont quitté le camp toutes heureuses et avec des mains chargées de présents griffés à la marque « Marisal »
K. B. S. (Coll)