Le journaliste, analyste et spécialiste des questions économiques, Casimir Kpédjo, pense que le Bénin se porte économiquement bien, en dépit des crises. Il l’a fait savoir ce dimanche 18 juin 2023 sur l’émission « Cartes sur table », de Océan Fm. Pour étayer son argumentaire, le journaliste s’est référé à plusieurs crises qu’a connues le Bénin. Il s’agit notamment de la fermeture des frontières du Nigéria, de la crise russo-ukrainienne, le Covid-19 etc.
Mieux, il estime que malgré ces facteurs, le gouvernement béninois a opéré des réformes dont l’une des plus récentes est l’augmentation des salaires des travailleurs de la fonction publique. « Lorsque nous regardons les données macroéconomiques, nous pouvons dire avec satisfecit et admiration que oui, le Bénin se porte économiquement bien. L’économie béninoise se porte bien parce que quand nous parlons de l’économie béninoise ici, nous voulons la comparer dans l’assiette sous-régionale et au-delà, comparer cette économie à des situations mondiales que nous vivons», a fait savoir l’invité du journaliste Joël Tchogbé.
A l’en croire, lorsqu’on prend les différents facteurs économiques, les différents bouleversements dans le monde entier au cours de ces dernières années précisément entre 2020 et 2023, le pays se porte bien. «Je veux parler du Nigéria. Le pays s’invite dans l’assiette avec cette réforme qui a décidé de fermer les frontières le 20 août 2019 et a exigé un certain nombre de choses avec ces voisins dont le Bénin. Quand nous associons à cela la pandémie du Covid-19 et la guerre en Ukraine, et nous voyons ce que l’économie béninoise a pu produire, nous pouvons dire que nous nous sommes mieux portés. Nous n’avons pas eu un taux de croissance négatif. Nous n’avons même pas eu un taux de croissance nul, c’est-à-dire le taux du Produit intérieur brut du Bénin, n’a pas été de 0%. Il est resté dans le positif malgré la situation», a-t-il laissé entendre.
Le Pib du Bénin autour de 5% ces trois dernières années
En somme, Casimir Kpédjo dira que sur ces trois dernières années, le Bénin a pu tenir son Produit intérieur brut (Pib) autour d’une moyenne de 5%. «5%, c’est véritablement une situation des meilleures qui permet de dire qu’il y avait crise, mais le Bénin a pu donc tirer son épingle du jeu devant ces situations. L’inflation, c’est-à-dire l’augmentation des prix des denrées de premières nécessités, tels l’essence, l’hydrocarbure, l’alimentation et les produits que nous consommons au jour le jour, n’a pas connu une hausse au point où donc l’inflation va également chuter, ira vers le négatif. Nous ne l’avons pas connu. Le Bénin a su donc maintenir cet indicateur macroéconomique et au-delà de cela, on a connu une augmentation au niveau de la masse salariale. Et donc, quand vous mettez tous ces éléments dans la balance, vous pouvez dire que le Béninois s’est mieux porté », a conclu l’invité.