« Impacts de l’intelligence artificielle sur les médias : cas de la presse parlementaire ». C’est le thème de la causerie-débat choisi par le Réseau des journalistes accrédités au Parlement (Rejap) pour commémorer l’édition 2025 de la Journée mondiale de la liberté de la presse ce vendredi 16 mai 2025 à la salle polyvalente Antoine Kolawolé Idji de l’Assemblée nationale. C’est le directeur adjoint de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Moukaram Badarou, qui a ouvert les travaux.
Dans son mot de bienvenue, Gaspard Adjamossi, président du Réseau des journalistes accrédités au Parlement (Rejap), s’est félicité de la tenue d’un tel événement dans l’univers de la presse privée parlementaire grâce aux premiers responsables de l’Assemblée nationale qu’il a remerciés au passage notamment le président Louis Vlavonou pour cette marque d’attention et de sollicitude dont bénéficie son organisation de la part de l’institution parlementaire. mentionné, avant de transmettre à l’autorité parlementaire les chaleureuses salutations mais aussi et surtout les sincères gratitudes et remerciements du Rejap. Plongeant les journalistes dans le vif du sujet, Gaspard Adjamossi a laissé entendre : « Ces occasions de célébrations nous permettent non seulement de réfléchir sur des thématiques liées aux mutations profondes en cours dans notre profession à travers des ateliers, séminaires et causeries mais aussi de nous détendre, de distraire, de nous réjouir, de nous retrouver à travers des activités comme une marche de santé, une rencontre amicale de football et autres. ».
Poursuivant son propos, il a abordé le thème de cette 32ème édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui, selon lui, est en lien avec le thème retenu au niveau international à savoir : « Informer dans un monde complexe : l’impact de l’Intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias ». En effet, a informé Gaspard Adjamossi, la pratique du métier de journaliste aujourd’hui évolue à une vitesse grand V car: « Nous n’avons même pas fini de maîtriser ou d’appréhender les nouvelles réalités induites par le numérique dans l’exercice à tous les niveaux de notre profession, que nous voilà déjà en face d’une nouvelle réalité toujours liée au numérique : l’intelligence artificielle ».
De son côté, le directeur adjoint de cabinet du président de l’Assemblée nationale, a ouvert les travaux de cette Journée commémorative. Dans son allocution, il a, d’entrée de jeu, transmis les chaleureuses salutations du président de l’Assemblée nationale. Pour Moukaram Badarou, la série d’activités qui démarre ce vendredi 16 mai par la causerie-débat sur le thème : « L’impact de l’Intelligence artificielle sur la liberté de la presse : cas de la presse parlementaire » est significative à plus d’un titre. « Significative, car elle met en lumière l’influence déterminante de l’Intelligence artificielle sur le journalisme et les médias, significative également en ce sens que cette causerie-débat se penchera sur l’ensemble des enjeux complexes de l’Intelligence artificielle, afin de veiller à ce que tous les membres du Rejap s’approprient l’Intelligence artificielle qui doit contribuer au renforcement et non à l’érosion de la liberté de la presse et des valeurs démocratiques. », a-t-il lancé. A en croire ses propos, le thème de la 32e édition de la Journée mondiale de la Liberté de la presse est également un appel à l’action pour s’adapter aux atouts et aux risques de cette nouvelle technologie.
J. Y. M (Br Ouémé-Plateau)