Le nom Ecureuils attribué à la sélection nationale de football est-il déjà changé en Guépards ? La question était au cœur de la rencontre hebdomadaire du porte-parole du gouvernement avec les médias le vendredi 23 septembre 2022 dans les locaux du quotidien « Le Matinal ». Selon Wilfried Léandre Houngbédji, « les instances indiquées pour informer du changement d’appellation le feront le moment venu et nous serons tous informés ».
Le Bénin n’a pas encore changé de nom à sa sélection nationale de football. Le gouvernement qui doit approuver ou non la proposition « Guépards » de la Fédération béninoise de football (Fbf) en remplacement des Ecureuils, n’a pas encore tranché. En se livrant à une analyse personnelle, (la question n’étant pas encore sur la table de l’Exécutif), le porte-parole du gouvernement et hôte du quotidien « Le Matinal » dans le cadre de ses séances hebdomadaires avec la presse, a exposé la philosophie du président Patrice Talon et ses ministres qui croient fondamentalement à la création de conditions de performances sur la durée qu’au changement de nom. « Ce à quoi le gouvernement du Bénin croit absolument, c’est moins le nom que les conditions de performances sur la durée qui sont créées. C’est d’ailleurs cela qui se traduit par l’érection de plus de 20 stades omnisports en l’espace d’un mandat du président de République et la mise en œuvre des réformes pour professionnaliser la pratique du sport dans notre pays. Que l’on s’appelle Ecureuils, Guépards, Lions ou Aigles, les conditions de base sont les plus déterminantes et c’est pour cela que le gouvernement s’emploie à les créer », a clairement montré l’ancien journaliste au quotidien de service public « La Nation ». Au nombre des réformes entreprises, Wilfried Léandre Houngbédji a cité la dotation des joueurs d’un statut (la sécurité sociale), la création des classes sportives pour détecter les talents (la formation) et l’apport d’une subvention aux arbitres de football pour améliorer leurs prestations. L’ensemble de ces réformes vise à enregistrer des records structurels qui se justifient par l’effort accompli par les acteurs sur le terrain et non la tricherie. « Ce qu’on va gagner demain si le projet se concrétisait serait multidimensionnel. C’est en termes de ce que dégage cette appellation, quelle est la représentation que la société se fait de ce nom, est-ce qu’en lui seul, il suffit à inquiéter l’adversaire ? Le nom peut faire peur mais davantage ce qui est mis en place comme infrastructures, comme politique et c’est pour cela que le président de la République, son ministre des Sports et l’ensemble du gouvernement s’emploient à créer les conditions de l’avènement de véritables prestations relevées et sur la durée afin que nous engrangeons de plus en plus de victoires et de performances », a-t-il conclu.
Serge Adanlao