Le chargement hors parc continue à Parakou et ceci ne cesse de créer des accidents. La dénonciation a été faite sur les ondes de plusieurs radios de cette ville à travers grognes. Face à ce bras de fer entre conducteurs de taxi et différentes autorités, certaines dispositions idoines doivent être prises pour contraindre ces conducteurs à garer dans les différents parcs routiers pour avoir des clients.
Pas besoin de parcourir toute la ville pour s’en rendre compte. Du premier au troisième arrondissement en passant par le deuxième, il ne se passe de jour sans qu’on n’enregistre ce phénomène. Des véhicules 05 places ou 09 places qui s’arrêtent sans gêne aux abords des voies pour charger des passagers ou des bagages. Sur tous les axes routiers, aux sorties comme aux entrées de la ville, dans les encablures du parc central et celles des autogares secondaires, la pagaille s’observe à Parakou. Et pourtant, il y a quelques mois, la municipalité de Parakou avait engagé une lutte farouche et sans merci contre le chargement hors parc. Le deuxième adjoint au maire, Moustapha Orou Gankou, qui présidait le comité chargé de la lutte avait promis l’insomnie à ceux qui s’adonnaient à cette mauvaise pratique. Des descentes sur le terrain avaient été multipliées, quelques véhicules arrêtés et leurs propriétaires verbalisés. Les syndicats de conducteurs s’étaient même impliqués fortement avec l’espoir d’en finir avec ces comportements qui ternissent l’image de la ville. Les efforts des uns comme des autres se sont émoussés et le chargement hors parc a repris de plus belle à Parakou. Si rien n’est fait pour relancer très rapidement cette lutte, le transport urbain à Parakou va prendre un coup, des problèmes vont naître de même que les accidents de la circulation.
Ludovic Ayédèguè (Borgou-Alibori)